« Quiconque tue un policier devrait être condamné à la peine de mort« , a déclaré le président américain Donald Trump le 13 septembre.
S’exprimant lors d’un rassemblement à Henderson, Nevada, un jour après que deux adjoints du shérif du comté de Los Angeles ont été abattus alors qu’ils étaient assis dans leur véhicule de patrouille, le président Trump a déclaré : « Mon plan est d’arrêter les terroristes nationaux, et nous pensons également que si vous tuez un policier, vous devriez recevoir la peine de mort. »
« C’est quelque chose de très important », a-t-il ajouté, sous les applaudissements et cris d’encouragements de la foule qui chantait « USA ».
Le 12 septembre, une femme de 31 ans et un homme de 24 ans, des adjoints du shérif, assis dans une voiture de police à Compton, se sont vu abattre en plein jour alors qu’un homme est arrivé et a tiré sur tous les deux, selon une vidéo diffusée par le Bureau du shérif du comté de Los Angeles.
Le 13 septembre, Alex Villanueva, shérif du comté de Los Angeles, confirmait aux journalistes qu’ils « ont été abattus avec lâcheté dans une embuscade par un homme armé ».
Il a ajouté que les adjoints devraient survivre. Ils ont été emmenés d’urgence à l’hôpital dans un état critique.
Le suspect a été décrit comme un homme à la peau foncée. Une récompense de 100 000 $ est offerte pour toute information menant à son arrestation.
« C’est juste un sombre rappel que c’est un travail dangereux et vous savez, les actions, les mots ont des conséquences, et notre travail ne devient pas plus facile parce que les gens n’aiment pas les forces de l’ordre », de dire plus tard M. Villanueva.
« Cela semble s’inscrire dans une tendance, une tendance croissante où les suspects ouvrent le feu sans être provoqués. »
Lors de son rassemblement, M. Trump a demandé si les gens avaient vu la vidéo de la fusillade, qualifiant le tireur d’ « animal » et les policiers de « gens bien sans méfiance ».
« C’est un animal et je l’ai appelé un animal, et j’ai été critiqué par les gens pour l’avoir appelé un animal », expliquait M. Trump.
« Ils ont dit que c’est un être humain. Ce n’est pas un être humain, c’est un animal. »
Le président Trump a fait remarquer que le candidat démocrate à la présidence Joe Biden « s’oppose à la peine de mort, même pour […] ces tueurs de policiers ».
La campagne de Joe Biden n’a pas répondu à une demande de commentaires.
Le site web de la campagne indique que M. Biden veut mettre fin aux exécutions fédérales.
« Parce que nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les cas [passibles] de peine de mort soient exacts à chaque fois, M. Biden travaillera à l’adoption d’une législation visant à éliminer la peine de mort au niveau fédéral, et incitera les États à suivre l’exemple du gouvernement fédéral. Ces personnes devraient plutôt purger des peines à vie sans probation ni libération conditionnelle », peut-on lire sur le site.
Le 13 septembre, Joe Biden renchérit que la fusillade des adjoints du shérif « est inadmissible et que le coupable doit être traduit en justice ».
« La violence, sous toutes ses formes, est inadmissible ; ceux qui s’y adonnent devraient être attrapés et punis », a-t-il soumis. « Jill et moi gardons les adjoints du shérif et leurs proches dans nos cœurs et prions pour leur rétablissement complet. »
FOCUS SUR LA CHINE – Comment la Chine manipule l’opinion publique
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.