OPINIONS

Truth social ou comment faire face à la censure sur les réseaux sociaux

avril 29, 2024 13:19, Last Updated: avril 29, 2024 13:19
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Les entreprises comme Facebook, Instagram et Twitter (aujourd’hui X) ont peut-être été créées avec de bonnes intentions : mettre une technologie innovante au service de l’humanité. Mais elles ont rapidement tordu le cou au concept de liberté d’expression, en cette ère moderne et technologique. Allant de la censure mineure et de la fausse vérification des faits au bannissement pur et simple de comptes accusés d’avoir partagé des informations sur le Covid-19, la fraude électorale ou la corruption, ces plateformes ont graduellement enfreint nos libertés.

La publication des « Twitter Files » à la fin de l’année 2022 a démontré que Twitter, avant d’être racheté par Musk, ciblait des conservateurs et certains professionnels de la santé. Non seulement des influenceurs de droite ont été bannis de la plateforme, mais ce fut également le cas d’éminents professeurs ou épidémiologistes, auxquels il était reproché d’avoir dénoncer les mesures de confinement comme étant préjudiciables aux enfants, à leur développement social et leur capacité d’apprentissage. Apparemment, Twitter plaçait secrètement certains utilisateurs sur des listes noires qui empêchaient que leurs tweets apparaissent sous le label « tendance ».

Puis le régime médiatique de gauche s’est directement associé au FBI, qui lui a fait parvenir plus de 3 millions de dollars pour couvrir les frais de censure, y compris, semble-t-il, les tweets de l’ancien président Donald Trump. Il est aujourd’hui monnaie courante de voir la communauté du renseignement américain s’en prendre à l’ancien président. Après tout, c’est ce qu’elle a fait en 2017 avec l’absurde « dossier Steele », lorsque le FBI a offert jusqu’à 1 million de dollars à l’espion britannique à la retraite Christopher Steele pour « amasser » des preuves contre lui et « prouver » l’existence d’une collusion entre lui et la Russie lors de l’élection présidentielle de 2016. Bien qu’il s’agissait d’une fausse histoire et que l’ancien président a finalement été disculpé, cette histoire fabriquée de toute pièce a été abondamment rapportée dans les médias et sur les réseaux sociaux, via ce véritable « entonnoir de la désinformation », pour reprendre l’expression de Devin Nunes.

Des entreprises comme Truth Social, dans laquelle Donald Trump a beaucoup investi, ont rendu possible la diffusion d’informations libres, non censurées, sur des enjeux sociaux importants. J’ai eu l’occasion de rencontrer le PDG de Truth Social, Devin Nunes. Nous avons parlé des réseaux sociaux et de l’ancien président :

Question : Comment développer Truth Social et les entreprises de médias afin qu’elles exercent une plus grande influence sur l’électorat ?

Réponse : Nous [Truth Social] sommes ouverts à tout le monde. Gavin Newsom [le gouverneur très à gauche de la Californie, ndlr] est sur la plateforme, la Chine est sur la plateforme, donc il s’agit essentiellement d’un bras de fer entre le nombre de personnes qui veulent utiliser les réseaux sociaux. (…) Nous essayons de prendre le meilleur de Facebook, d’Instagram, de Tiktok, de Reddit (…) et de le converger en une seule application. Nous avons dû créer cette application à partir de rien, donc elle s’améliore de plus en plus. Nous sommes actuellement dans une situation où nous venons d’avoir accès à des capitaux. Auparavant, nous n’étions qu’une société [de recherche et de développement]. Nous avons, depuis quatre semaines, accès aux marchés publics des capitaux. Nous allons donc intensifier nos activités, tout en protégeant l’ensemble de l’internet. (…) Nous n’essayons pas d’être Twitter, nous essayons simplement d’offrir à tous une plate-forme de médias sociaux agréable. J’appelle cela une tête de pont contre les Big Tech. Mais la prochaine chose que nous ferons (…) est d’intégrer la diffusion en continu à la plateforme. (…) Nous sommes un refuge pour tous les programmes bannis. Nous serons donc les premiers à proposer la télévision au sein de Truth Social.

Question : Qu’est-ce que cela fait de travailler avec Donald Trump et comment percevez-vous cette campagne électorale ?

Réponse : Nous n’avons jamais rien vu de tel […] quatre actes d’accusation contre Trump, qui sont du grand n’importe quoi . (…) Je ne sais pas comment il fait, mais ce que les gens sous-estiment chez lui, c’est qu’on ne peut jamais le surpasser. (…) Si vous pensez que vous allez battre Donald Trump, vous feriez mieux de vous préparer à travailler environ 24 heures par jour, parce que c’est essentiellement ce qu’il fait et c’est pourquoi je pense qu’il va gagner.

Matthew David Jones (à g.) se tient à côté de l’ancien président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants et PDG de Truth Social, Devin Nunes, à Rancho Mirage, en Californie. (Avec l’aimable autorisation de Matthew David Jones)

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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