Lors d’une opération anti-stups à Bagnolet en Seine-Saint-Denis, un policier âgé de 32 ans a été encerclé et lynché par une vingtaine d’individus.
Les faits se sont déroulés le 26 avril. Selon les informations de LCI, lors d’une opération anti-stupéfiants menée dans la cité de la Capsulerie, à Bagnolet, un policier membre du groupe de soutien opérationnel de Paris (GSO 75, spécialisé dans les tactiques d’intervention en milieu clos) qui circulait en scooter est venu prêter main forte à ses collègues à pied qui s’étaient lancés à la poursuite d’un suspect qui prenait la fuite.
« Fumez-le, c’est un schmitt, tuez-le ! »
Selon le procès-verbal consulté par nos confrères, l’agent s’est alors retrouvé seul, entouré par les dealers du quartier. Un homme avec une capuche s’est mis à crié : « Fumez-le, c’est un schmitt, tuez-le ! ». Le policier démarre et tente de s’extraire de la cité, mais plusieurs personnes lui barrent la route, lui jettent des pierres et lui donnent des coups de pied afin de le faire chuter. « Je chute au sol et je prends plusieurs coups de pieds dans la tête, pendant que je me faisais frapper, j’entendais : ‘Tuez-le, c’est un sale chien de flic, tuez-le !’. Je prends conscience que je ne pourrais pas récupérer le scooter, que ma vie est en danger et qu’ils sont déterminés dans leurs violences ».
Pendant qu’un gouvernement malhonnête décrit une tribune de généraux à la retraite comme le plus grand problème de la France, voilà ce qui se passe dans notre pays.
Je mettrai toute mon énergie à stopper net cette voyoucratie qui nous pourrit la vie. MLP https://t.co/Vyzp8PL4zk
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) April 28, 2021
Lyncher au sol
Tant bien que mal, le fonctionnaire de police parvient à se relever et tente de remonter sur son deux-roues pour fuir. Peine perdue, d’autres voyous le jettent au sol. « Je me faisais lyncher au sol. Je continue à recevoir des coups de pied type pénalty pleine tête, je ne suis protégé que par mon casque de moto (…). Ma tête faisait des allers-retours gauche-droite sous la violence des coups et j’entends encore : ‘on va te fumer, on va te crever, sale fils de pute, sale keuf' », explique-t-il.
Finalement, un de ses collègues parvient à l’extraire. La victime souffre de nombreuses plaies au visage, de douleurs aux mains, au genou et d’importantes migraines.
Une enquête pour « violences en réunion sur personne dépositaire de l’autorité publique » a été ouverte au commissariat de Bagnolet. Mercredi deux des agresseurs auraient été interpellés et placés en garde à vue.
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