Dans certaines régions du monde, jeter de vieux meubles fait partie de la vie. Mais dans d’autres régions où les écoles ont peu accès aux ressources, cela peut ressembler à une parodie.
C’est pourquoi Karim Arafa, un homme d’affaires tunisien, ramasse et recycle de vieux meubles cassés pour les rendre comme neufs.
« Au début de mon bénévolat en 2018, mon travail consistait à réparer les sièges endommagés nuisibles à l’environnement et qui pouvaient être recyclés pour devenir plus beaux », a-t-il confié à Epoch Times.
« J’ai encore beaucoup de travaux, j’espère trouver des supporteurs pour travailler davantage. »
Autoproclamé militant civil, M. Arafa dit qu’il a toujours voulu aider les écoles dans les régions les moins favorisées du pays.
« J’aspire à aider l’État dans le domaine de l’éducation, en particulier les écoles marginalisées », dit-il. « J’aime que notre éducation soit comme celle des pays développés », dit-il. « Je finance cette activité avec mon propre argent. »
L’habile rénovateur a reçu l’attention des médias pour ses transformations de meubles lorsqu’il a utilisé sa période de quarantaine pour réparer et repeindre chaque meuble cassé dans une école.
Ses réalisations ont été partagées sur Instagram par The Good News Movement, avec une légende : « Dans chaque coin du monde, il y a quelqu’un qui aide les autres. » Le post a été diffusé à plus de 143 000 exemplaires.
Karim Arafa a montré à Reuters sa collecte que certains qualifieraient de « tas de ferraille ».
« Comme vous pouvez le voir », dit-il en brandissant une chaise cassée, « cette chaise est en mauvais état et beaucoup penseraient qu’elle n’est plus utilisable. Mais nous la réparons et enlevons la rouille pour lui donner un coup de neuf. »
Mais l’entrepreneur n’a pas fini. Non seulement il veut aider les communautés dans le besoin, mais M. Arafa veut aussi réduire l’impact environnemental des meubles mis au rebut.
« Au début, j’ai fait du bénévolat dans un institut. J’ai vu des tables et des chaises jetées, ce qui représente un risque pour l’environnement », dit-il. « J’ai ouvert cet atelier pour collecter [les déchets] et les recycler. »
Ce mois-ci, M. Arafa a aidé à reconstruire un pont et une voie ferrée locale.
Il a écrit sur Facebook le 19 novembre dernier : « Nous avons concentré nos efforts sur la construction du pont à partir des rails et des restes de mobilier scolaire ».
« Le processus n’est pas encore terminé et nous avons atteint 80 % des travaux. Ce pont est supervisé par les ingénieurs de Khairat pour la sécurité des passants. »
Il a expliqué à Reuters qu’il espère étendre son opération. Il a déjà trois employés, mais ils veulent en faire plus.
« J’espère que le projet se développera et obtiendra le soutien des autorités, du cabinet, de la présidence ou de la société civile, et que je pourrai engager des centaines d’employés, et non pas seulement trois », a souhaité M. Arafa.
D’ici là, Karim Arafa s’efforce d’apporter son aide par tous les moyens possibles. Récemment, il a posté une photo des protecteurs de bouches d’égout qu’il a aidé à construire pour empêcher les enfants de tomber dans les égouts en cas de fortes pluies.
« Une idée toute simple », a-t-il humblement écrit, « pour protéger nos jeunes et nos vieux. »
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