Ukraine, Amérique Latine, Nipah, etc. : les derniers déplacements du PCC sur l’échiquier mondial

Par Germain de Lupiac
27 juin 2024 16:08 Mis à jour: 27 juin 2024 18:47

Dans la course à la compétition internationale, la Chine est le premier adversaire des démocraties occidentales et ne cache pas ses ambitions de devenir la première puissance mondiale à l’horizon 2049, date anniversaire du centenaire de la création du Parti communiste chinois (PCC).

Voici une vue d’ensemble des derniers pions avancés au niveau mondial par le PCC pour le mois de juin 2024.

Ukraine : la Chine fustige des sanctions de l’UE contre ses entreprises

La Chine a protesté le 25 juin auprès de l’Union européenne (UE) après sa décision de sanctionner 19 entreprises chinoises accusées de contribuer à l’effort de guerre russe en Ukraine.

Le 24 juin, les Vingt-Sept ont décidé de placer 19 entreprises chinoises, dont un géant mondial de l’industrie satellitaire, sur une liste qui interdit à toute société de l’UE de commercer avec elles. Ces entreprises basées en Chine, dont plusieurs à Hong Kong, figurent dans la liste publiée au Journal officiel de l’UE. Les Occidentaux accusent constamment Pékin de soutenir l’effort de guerre russe.

Le 14e paquet de sanctions contre la Russie, avalisé formellement par les États membres de l’UE, ajoute au total 61 nouvelles entreprises à la liste des entités accusées de « soutenir directement le complexe militaro-industriel russe » dans la guerre en Ukraine. Ces entreprises sont soumises à de drastiques restrictions commerciales concernant « les biens et technologies à double usage (civil comme militaire) ou susceptibles de contribuer au développement technologique du secteur russe de la défense ». Au total, 675 sociétés figurent désormais sur cette liste.

Mer de Chine méridionale: Manille dénonce « l’usage illégal de la force » par Pékin

Les Philippines ont dénoncé le 24 juin « l’usage agressif et illégal de la force » par la Chine lors d’un affrontement en mer de Chine méridionale la semaine dernière entre la marine philippine et les garde-côtes chinois.

Des marins chinois armés de couteaux, de bâtons et d’une hache ont bloqué une mission de réapprovisionnement destinée aux soldats philippins stationnés sur un navire échoué sur un récif dans une zone revendiquée par les deux pays.

« Nous ne minimisons pas l’incident. Il s’agit d’un usage agressif et illégal de la force », a déclaré le ministre de la Défense philippin, Gilberto Teodoro, lors d’une conférence de presse.

« Nous ne céderons pas un pouce, pas même un millimètre de notre territoire à une quelconque puissance étrangère », a-t-il ajouté, réitérant la politique du président Ferdinand Marcos sur la mer de Chine méridionale.

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Chine : Apple supprime Radio France et France Inter de sa boutique d’applications à la demande des autorités

Le géant américain du numérique Apple « est en train de retirer » Radio France et France Inter de sa boutique d’applications en Chine à la demande des autorités, a annoncé le 22 juin le groupe public français.

« Nous regrettons que nos auditeurs installés en Chine se retrouvent ainsi sanctionnés en perdant un accès simple à nos directs et podcasts, en particulier à nos contenus d’information vérifiée », déplore Radio France dans une déclaration à l’AFP.

La marque à la pomme explique agir « à la demande de l’administration chinoise du Cyberespace (CAC) » parce que l’application de Radio France « comprend du contenu qui est illégal en Chine ».

« L’app influencerait l’opinion publique chinoise », a commenté sur X le directeur du numérique et de la stratégie d’innovation de Radio France, Laurent Frisch. « Nous suspectons qu’est ciblé l’excellent podcast de France Inter » sur le leader chinois, intitulé « Xi Jinping, le prince rouge », a-t-il ajouté.

Le génocide médical qui sévit en Chine rapporte près de 9 milliards d’euros par an à Pékin, selon un avocat

Le régime communiste chinois tire probablement près de 9 milliards de dollars par an (8,4 milliards d’euros) de son système institutionnalisé de prélèvements forcés d’organes en Chine — un génocide médical qui perdure. C’est ce qu’a rapporté David Matas, avocat spécialiste des droits de l’homme, lors d’une projection à Sydney.

« Ce sont des chiffres énormes, horribles », a-t-il reconnu à la suite d’une projection de State Organs (Organes d’État), un documentaire qui expose les crimes du régime communiste chinois.

« Le chiffre total que j’ai obtenu était de 8,9 milliards de dollars par an. »

Ce documentaire primé se penche sur le cas de deux jeunes Chinois ayant mystérieusement disparu, et sur les démarches périlleuses des enquêteurs pour retrouver leur trace.

Ce que les familles des victimes ont découvert est particulièrement sordide : il existe une véritable industrie de transplantation d’organes gérée par le régime communiste. Celui-ci prélève les organes de citoyens innocents et en bonne santé, puis les vend et les transplante à des patients venant du monde entier.

Selon les chiffres officiels du gouvernement chinois, seulement 10.000 transplantations d’organes auraient lieu tous les ans en Chine.

En réalité, les volumes pourraient bien être dix fois plus élevés.

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La Chine inclut la peine de mort à l’encontre des partisans de l’indépendance de Taïwan

La Chine a inclus la peine de mort dans de nouvelles sanctions judiciaires rendues publiques le 21 juin à l’encontre des partisans « irréductibles » de l’indépendance de Taïwan, ont rapporté des médias d’État.

Le président Lai Ching-te, qui est membre du Parti démocrate progressiste et qui a pris ses fonctions le 20 mai, s’en est tenu à la position de Mme Tsai Ing-wen, sa prédécesseure, selon laquelle l’île est déjà de facto indépendante et n’a donc pas besoin de le proclamer officiellement.

L’agence de presse d’État Chine Nouvelle (Xinhua) a déclaré que Pékin avait publié de nouvelles directives prévoyant de lourdes sanctions judiciaires à l’encontre des « irréductibles partisans de l’indépendance de Taïwan ». Parmi ces mesures, la peine de mort peut être infligée aux « meneurs » présumés. D’autres militants indépendantistes de premier plan risqueront désormais de se voir infliger des peines d’emprisonnement allant de 10 ans à la perpétuité, selon le texte diffusé par Chine Nouvelle.

Taipei a immédiatement réagi, assurant que Pékin « n’a pas d’autorité légale sur Taïwan » et que ces directives n’ont de fait « aucun caractère contraignant pour notre peuple ».

L’ONU appelée à agir sur les violations des droits au Xinjiang en Chine

Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme ont appelé le 20 juin les Nations unies à agir, près de deux ans après la publication d’un rapport explosif détaillant de nombreuses violations dans la région chinoise du Xinjiang.

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, devrait fournir publiquement une mise à jour concernant les mesures prises par le gouvernement chinois et par son bureau pour remédier à la situation des droits de l’Homme au Xinjiang » (Nord-Ouest de la Chine), ont estimé quatre organisations d’importance dans un communiqué.

« L’absence persistante de suivi public de la part du Haut-Commissaire à propos des atrocités documentées par son propre bureau risque de miner la confiance que lui accordent victimes et survivants », avertissent Human Rights Watch, Amnesty International, l’International Service for Human Rights et le Congrès mondial ouïghour.

Ces observations interviennent près de deux ans après la publication en août 2022 par Michelle Bachelet, qui a précédé à M. Türk à son poste, d’un rapport évoquant de possibles « crimes contre l’humanité » au Xinjiang.

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La Chine est le « principal soutien » de la guerre de la Russie en Ukraine, souligne le secrétaire général de l’OTAN 

La Chine communiste est le principal partenaire de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine, a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.

Stoltenberg a ajouté que si la Russie remportait la victoire sur l’Ukraine, le Parti communiste chinois (PCC) considérerait cette victoire comme une autorisation d’étendre sa propre agression dans l’Indo-Pacifique et éventuellement d’entamer l’invasion de la démocratie de Taïwan.

« Si vous avez peur de l’agression chinoise en mer de Chine méridionale ou à Taïwan, vous devriez être très préoccupés au sujet de l’Ukraine », a-t-il mis en garde.

Loin de se contenter de partager une vision autoritaire d’un ordre mondial multipolaire, a poursuivi le chef de l’OTAN, la Chine communiste continue de soutenir la guerre de la Russie en lui fournissant à grande échelle des technologies sensibles.

« Pékin partage avec la Russie des technologies de pointe, telles que les semi-conducteurs et d’autres produits à double usage. L’année dernière, la Russie a importé de Chine 90 % de sa microélectronique utilisée pour produire des missiles, des chars et des avions. »

« La guerre en Ukraine démontre que notre sécurité n’est pas régionale, mais mondiale. Elle est mondiale. »

Un chercheur pense que la prochaine pandémie pourrait être le Nipah, développé par la Chine

L’épidémie de SRAS du début des années 2000, qui a infecté des milliers de personnes dans le monde et en a tué un grand nombre, a permis à Pékin d’apprendre à quel point ces virus peuvent être dangereux, commente le Dr Steven Quay, médecin-scientifique et auteur.

« Ils ont commencé à les considérer comme des armes biologiques potentielles », explique à Epoch Times le Dr Quay, ancien membre de la faculté de médecine de l’Université Stanford, et PDG actuel d’Atossa Therapeutics.

Après le Covid-19, il craint que la prochaine pandémie ne soit beaucoup plus meurtrière si les recherches à haut risque sur le virus Nipah dans des laboratoires comme l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) se poursuivent avec une telle intensité.

« Si vous pouvez créer un vaccin pour votre propre population avant de le diffuser, vous pouvez vraiment avoir un effet différentiel. Il s’agit d’armes économiques et d’armes de terreur. »

Le Dr Quay affirme qu’il existe des preuves que la Chine est engagée dans une ingénierie de laboratoire très risquée pour le virus Nipah. Certaines de ces preuves comprennent des données provenant du WIV, tandis qu’un autre aspect concerne les expéditions d’échantillons de virus mortels du laboratoire de haute sécurité du Canada à Winnipeg vers la Chine, précise-t-il.

Le Nipah, pouvant être transmis à l’homme par des animaux tels que les chauves-souris ou les porcs, a un taux de mortalité très élevé, compris entre 40 et 75 %. Quelques épidémies de ce virus ont été recensées en Asie uniquement.

Une cybercampagne liée à la Chine aurait infiltré les gouvernements occidentaux, selon les services de renseignement néerlandais

Selon le gouvernement néerlandais, une cybercampagne associée à la Chine ayant infiltré un réseau de défense néerlandais l’année dernière est beaucoup plus importante qu’on ne le pensait, et a infiltré des dizaines de milliers de systèmes gouvernementaux et de défense dans les pays occidentaux.

La campagne COATHANGER, associée à la Chine communiste, a exploité une faille de sécurité de type « zero-day » dans le système de pare-feu FortiGate, largement utilisé par les Pays-Bas et d’autres gouvernements. Les vulnérabilités « zero-day » existent lorsqu’une mise à jour logicielle est déployée pour la première fois.

Le rapport initial des services de renseignement néerlandais, publié en février, indiquait que les dommages causés par l’intrusion étaient limités en raison de la « segmentation du réseau », qui sépare un système affecté du réseau de défense plus large du pays.

Le 10 juin, le Centre national de cybersécurité des Pays-Bas (NCSC) a toutefois annoncé que la cybercampagne chinoise était bien plus importante qu’on ne le pensait.

Le NCSC a déclaré que COATHANGER avait compromis 20.000 systèmes de dizaines de gouvernements occidentaux, d’organisations internationales et d’un grand nombre d’entreprises du secteur de la défense.

De plus, les attaquants ont utilisé l’intrusion pour installer des logiciels malveillants sur certaines de ces cibles compromises afin de garantir un accès continu à ces systèmes. Le logiciel malveillant n’a toujours pas été désactivé.

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La Chine promeut son système politique autoritaire via des formations en Afrique et en Amérique Latine

La Chine promeut les vertus de son système politique autoritaire par le biais de séminaires et de cours de formation destinés à des fonctionnaires de pays africains et d’Amérique latine, selon un influent groupe de réflexion américain.

L’Atlantic Council, une organisation fondée aux États-Unis spécialisée dans la politique étrangère, détaille dans un rapport publié jeudi les efforts de Pékin visant à promouvoir au niveau mondial le système de parti unique et la vision du leader chinois Xi Jinping.

« La méthode la plus directe pour Pékin afin de promouvoir [son] système autoritaire est de proposer à des fonctionnaires étrangers des programmes de formation aux pratiques de gouvernance chinoises », souligne l’Atlantic Council.

Ces séminaires ciblent en particulier des pays d’Afrique et d’Amérique latine, partenaires des « Nouvelles routes de la soie ».

La frénésie de la Chine pour les centrales électriques au charbon risque de compromettre la réalisation des objectifs climatiques

Alors que le débat sur l’énergie ‘sale’ — un terme désignant la production d’énergie qui va à l’encontre des efforts climatiques au détriment des communautés — fait rage, la Chine continue de dévoiler de nouveaux projets liés au charbon, défiant ainsi les plans de son gouvernement et les préoccupations relatives à l’effort climatique mondial, affirment des experts.

Un nouveau rapport du groupe de réflexion américain Global Energy Monitor (GEM) et du Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA : Centre for Research on Energy and Clean Air), basé à Helsinki, révèle qu’avec l’accélération de l’électrification tous azimuts en Chine, au cours de l’année 2023, le pays a approuvé une capacité de production d’électricité au charbon stupéfiante de 106 gigawatts (GW) et a commencé la construction de sites de production de 70 GW, avec la mise en service de 47 GW de capacité au charbon, et l’annonce de nouveaux projets en 2023 totalisant 108 GW.

En plus du « rythme effréné des autorisations observé en 2022 », les nouvelles approbations correspondent à deux nouvelles centrales électriques au charbon par semaine et au démarrage de la construction d’une nouvelle centrale par semaine.

« La Chine est très loin d’atteindre plusieurs objectifs climatiques qu’elle s’est fixés pour 2025 du fait de l’augmentation de l’utilisation du charbon et de l’investissement dans l’énergie au charbon », indique le rapport.

Le rapport ajoute que la production d’électricité par le charbon a augmenté de 12 % entre 2020 et 2023, ce qui représente 44 % de l’augmentation globale de la production d’électricité, malgré la rhétorique selon laquelle l’électricité produite par le charbon joue un rôle de « soutien ».

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Chine : plus de 47 pratiquants de Falun Gong illégalement détenus en un mois dans la ville de Changchun

Au cours du mois dernier, à Changchun, les autorités ont détenu au moins 47 pratiquants de Falun Gong, intensifiant ainsi la persécution déjà sévère du groupe spirituel. Ces enlèvements à grande échelle sont critiqués comme étant le reflet des craintes profondément ancrées du régime à l’approche de « dates sensibles ».

« Les autorités de Changchun ont sévèrement ciblé les pratiquants locaux dans la campagne de persécution contre le Falun Gong », a déclaré Chen Jingyu, une pratiquante de Falun Gong de Changchun.

Mme Chen, une victime de la persécution du régime, a fait partie des 8000 pratiquants de Falun Gong arrêtés dans tout le pays avant les Jeux olympiques de Pékin en 2008. Condamnée illégalement à un an de travaux forcés en avril 2008, elle avait fui la Chine avec sa famille en mars 2016.

Elle a noté que les caméras de surveillance se sont multipliées à Changchun, ce qui facilite la surveillance et la traque de pratiquants par la police. Dans une interview accordée à l’édition chinoise d’Epoch Times, elle a qualifié de « sévère » la persécution à Changchun.

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Chine : les fruits amers de la politique de l’enfant unique

La population chinoise a diminué pour la deuxième année consécutive en 2023, en raison d’un taux de natalité historiquement bas. Selon les statistiques chinoises, la population accuse un recul d’environ 2,08 millions de personnes cette année, pour atteindre 1,4 milliard d’habitants en 2023.

En 2022, la démographie a baissé de 850.000 personnes. C’était la première fois depuis 1960 que les décès dépassaient les naissances dans ce qui est aujourd’hui le deuxième pays le plus peuplé du monde.

Au niveau mondial, les tournants démographiques coïncident généralement avec des changements économiques et sociaux, et se répercutent sur des facteurs tels que la main-d’œuvre, les retraites, la croissance économique et le développement général de la société. Cette chute de la population chinoise pourrait donc entraîner d’énormes bouleversements sociaux, selon les experts.

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Chine : « Priorité absolue » à la lutte contre le chômage des jeunes

Le chômage des jeunes est devenu un problème si pressant que le leader chinois Xi Jinping a déclaré début juin aux hauts cadres du Parti communiste chinois (PCC) qu’il devait devenir une « priorité absolue ».

Pour de nombreux analystes, cela signale que des réformes ont été impulsées avant le troisième plénum de juillet, une réunion du parti qui a souvent donné lieu à des changements importants de politique économique.

En avril, le chômage des jeunes s’élevait à 14,7 % — selon les données officielles — et en juin, 11,8 millions d’étudiants obtiendront leur diplôme et arriveront sur le marché du travail.

Le taux de chômage avait grimpé à un niveau sans précédent de 21,3 % à la mi-2023, avant que les autorités ne cessent de publier des chiffres mensuels. Ils ont recommencé à les publier en décembre, après avoir ajusté la méthode de calcul.

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