« En cas d’agression » contre l’Ukraine, « la riposte sera là et le coût sera très élevé » a assuré Emmanuel Macron, aux côtés du chancelier Olaf Scholz lors d’une conférence de presse à Berlin, le 25 janvier. Un avertissement à la Russie, tout en annonçant qu’il parlerait à Vladimir Poutine vendredi, avec un appel à la désescalade.
Le Président français a souligné que les Occidentaux étaient « totalement unis » et « coordonnés » sur l’Ukraine, tandis que la Russie a entamé des manœuvres militaires aux portes de ce pays et que Washington agite la menace de sanctions économiques.
« Nous préparons en parallèle la réaction commune et la riposte en cas d’agression », a affirmé Emmanuel Macron, au lendemain d’une visioconférence entre États-Unis et Européens destinée à montrer l’unité occidentale, une réunion demandée par le Président américain Joe Biden.
#Ukraine Emmanuel #Macron va proposer un chemin de #désescalade à #Poutine il a déja du mal a s’occuper des #banlieues en france et il va vouloir donner des conseils a #Poutine
— PatrioteFrance Sécurité Privé / Public (@PatrioteEngager) January 24, 2022
Des dialogues en cours
La France fait cependant une tentative de négociation directe, avec l’entretien téléphonique Macron-Poutine programmé pour vendredi. Paris plaide d’ailleurs pour un dialogue direct entre Union européenne (UE) et Russie – en vain pour l’instant, afin d’éviter un face-à-face Russie-États-Unis qui relèguerait l’Europe au second plan.
Le 25 janvier, l’Élysée a convié à Paris les conseillers diplomatiques d’Emmanuel Macron et du chancelier allemand Olaf Scholz, le vice-Premier ministre russe et émissaire du Kremlin pour les négociations de paix en Ukraine Dmitri Kozak, ainsi que le directeur de l’administration présidentielle du Président Volodymyr Zelensky.
Ce format quadripartite dit « Normandie » vise à mettre en œuvre les accords de paix de Minsk de 2015, aujourd’hui au point mort, pour régler le conflit entre Kiev et les séparatistes ukrainiens prorusses dans le Donbass. Ces négociations doivent permettre d’éviter l’éclatement d’un conflit armé entre les Occidentaux et la Russie.
Par ailleurs, les États-Unis ont placé jusqu’à 8500 militaires en état d’alerte qui pourraient être déployés au sein des troupes de l’Otan en cas d’invasion de l’Ukraine par la Russie.
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