Le président russe Vladimir Poutine a jugé jeudi « positive » la réaction de Washington aux propositions sécuritaires de Moscou, qui a notamment exigé que l’Otan et les Etats-Unis cessent leur soutien militaire à l’Ukraine.
« Pour l’heure nous voyons une réaction positive, nos partenaires américains nous disent qu’ils sont prêts à commencer cette discussion, ces négociations, dès le début de l’année à Genève », a indiqué M. Poutine lors d’une conférence de presse, ajoutant que toute élargissement futur de l’Alliance atlantique était « inacceptable » pour la Russie.
????L’Allemagne exprime son inquiétude alors que la Russie bande ses muscles sur la scène internationale.
?Poutine doit s’exprimer ce jeudi, indique @anissaeljabri
►Va-t-il souffler le chaud et le froid ?
►Ou va-t-il continuer à mettre ses adversaires sous pression ?#RFIMatin pic.twitter.com/Qc8Wnybamn— RFI (@RFI) December 23, 2021
Les Occidentaux accusent Moscou de velléités agressives contre Kiev, l’armée russe ayant massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière avec l’Ukraine, dont la Russie a déjà annexé une partie du territoire.
Interdire l’élargissement de l’Otan, à l’Ukraine
Moscou, qui affirme au contraire vouloir assurer sa sécurité face à des « provocations » de Kiev et des Occidentaux, a présenté la semaine passée deux traités, l’un destiné aux Etats-Unis et l’autre à l’Otan, résumant ses exigences pour une désescalade.
?? Le président russe Vladimir #Poutine tient en ce moment sa conférence de presse annuelle.#Ukraine ??, #Covid19… Que peut-on attendre de cette conférence ? Eléments de réponse avec @NTenzer, politologue, professeur à @PSIASciencesPo et président du @CERAP_Paris pic.twitter.com/WmM5bsjuR8
— FRANCE 24 Français (@France24_fr) December 23, 2021
Ces textes interdisent l’élargissement de l’Otan, à l’Ukraine en particulier, et limitent la coopération militaire occidentale en Europe de l’Est et en ex-URSS, sans imposer de mesures similaires à la Russie.
« La balle est dans leur camp. Ils doivent nous répondre », a affirmé jeudi Vladimir Poutine, affirmant que des représentants pour des négociations à Genève début 2022 avaient déjà été désignés. « J’espère que la situation va évoluer dans ce sens », a-t-il ajouté.
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