La capitale et d’autres villes ukrainiennes ont été touchées mardi par de nouvelles frappes russes, les premières depuis mi-octobre, quelques jours après une retraite des forces russes dans le sud du pays et en plein sommet du G20 en Indonésie.
Les sirènes d’alerte de la défense antiaérienne ont retenti dans toute l’Ukraine peu avant 15H30 (13H30 GMT). Quelques minutes plus tard, des explosions ont été entendues à Kiev, Lviv (ouest) et Kharkiv (nord-est).
À la suite de ces bombardements, l’électricité a été coupée dans plusieurs régions du pays, ont indiqué les autorités ukrainiennes.
One of the residential buildings hit just minutes ago. #Kyiv the missiles #russia launches are low precision. They may have targeted anything, but fact is they keep hitting people’s homes pic.twitter.com/dyQqVpHG3n
— Lesia Vasylenko (@lesiavasylenko) November 15, 2022
« Attaque sur la capitale: selon des informations préliminaires, deux immeubles résidentiels ont été touchés dans le district de Petchersk. Plusieurs missiles ont été abattus par la défense aérienne au-dessus de Kiev », a indiqué peu après sur Telegram le maire, Vitali Klitschko.
Un responsable de l’administration présidentielle ukrainienne a publié une vidéo montrant un immeuble de cinq étages en flammes. D’autres villes ont été visées ailleurs dans le pays.
Dans le nord-est, « attaque au missile contre le district d’Industrialniï à Kharkiv », a indiqué sur Telegram Igor Terekhov, maire de la deuxième ville d’Ukraine. Et dans l’ouest, « des explosions se font entendre à Lviv. Restez tous à l’abri ! », a exhorté sur Telegram son homologue de Lviv, Andriï Sadovy, qui a précisé qu’« une partie de la ville (était) sans électricité ».
Aucun bilan n’a été rendu public dans l’immédiat.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.