EUROPE

Ukraine: l’ONU dénonce de lourdes pertes civiles, au 500ème jour de conflit

juillet 8, 2023 11:11, Last Updated: juillet 8, 2023 11:11
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L’ONU a dénoncé les pertes en vies humaines civiles causées par l’offensive russe en Ukraine, au moment où les combats franchissent le cap des 500 jours.

Plus de 9000 civils, dont 500 enfants, ont été tués depuis l’invasion russe du 24 février 2022, a déclaré la Mission de surveillance des droits humains des Nations Unies en Ukraine dans un communiqué vendredi, bien que les représentants de l’ONU aient précédemment déclaré que le nombre réel était probablement beaucoup plus élevé.

« Aujourd’hui, nous marquons une nouvelle étape sinistre dans la guerre qui continue à faire payer un tribut horrible aux civils ukrainiens », a déclaré Noel Calhoun, chef adjoint de la Mission de surveillance des droits humains de l’ONU en Ukraine dans un communiqué vendredi, 500ème jour depuis le 24 février 2022.

Alors que cette année, le nombre de victimes a été en moyenne inférieur à celui de 2022, il est reparti à la hausse en mai et en juin, ont noté les observateurs. Le 27 juin, 13 civils, dont quatre enfants, ont été tués lors d’une frappe de missile sur Kramatorsk, dans l’Est de l’Ukraine.

Loin de la ligne de front, dans la ville de Lviv (ouest), dix personnes ont été tuées lors d’un bombardement tôt jeudi que le maire a qualifié de plus grande attaque contre des infrastructures civiles depuis le début de l’invasion. 42 personnes ont été blessées dans cette même attaque, dont trois enfants, selon un bilan du ministère ukrainien de l’Intérieur communiqué vendredi matin.

Première attaque dans une zone protégée

L’UNESCO a déclaré que cette attaque était aussi la première à survenir dans une zone protégée par la Convention du patrimoine mondial et qu’elle avait endommagé un bâtiment historique.

Les villes de Boutcha (au nord du pays, non loin de la capitale Kiev) et de Marioupol (sud-est) sont devenues les symboles des atrocités du conflit l’an passé, et pour lesquelles la Russie a été accusée de crimes de guerre et de génocides.

Dans la ville de Boutcha, autrefois endormie, des journalistes de l’AFP avaient découvert au mois d’avril une rue jonchée de cadavres portant des vêtements civils.

Des images satellites avaient par la suite montré que plusieurs corps gisaient sur le sol depuis la mi-mars, lorsque la ville était sous contrôle russe, les autorités ukrainiennes affirmant alors que des centaines de personnes avaient été tuées à Boutcha par les forces de Moscou qui battaient en retraite.

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