Les ambassadeurs des pays de l’UE se sont mis d’accord mercredi sur un nouveau paquet de sanctions liées à l’invasion russe en Ukraine qui vise en particulier trois firmes chinoises dans le cadre des efforts pour éviter le contournement des mesures en place.
Ce 13e paquet de sanctions, qui intervient quelques jours avant le deuxième anniversaire de l’invasion, prévoit en particulier de limiter le commerce des entreprises de l’UE avec trois sociétés de Chine continentale ayant approvisionné l’armée russe. Il retient aussi l’inscription sur une liste noire du ministre de la Défense nord-coréen pour avoir envoyé des missiles et des obus à Moscou.
Des entreprises originaires d’Inde, Turquie ou de Serbie ont également été ciblées pour avoir contribué à l’effort de guerre russe.
2000 personnes ou entités dans la liste noire de l’UE
La liste noire de l’UE comprend plus de 2000 personnes ou entités, selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, pour qui l’UE maintient ainsi « la pression sur le Kremlin ». « Nous devons continuer à dégrader la machine de guerre de Poutine », a-t-elle affirmé sur X.
I welcome the agreement on our 13th sanctions package against Russia
⁰We must keep degrading Putin’s war machine.
⁰With 2000 listings in total, we keep the pressure high on the Kremlin.
⁰We are also further cutting Russia’s access to drones. https://t.co/AfSxsEUB8x— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) February 21, 2024
Les sanctions européennes prévoient un gel des avoirs dans l’UE et une interdiction de se rendre sur le territoire de l’Union pour les personnes concernées. Elles doivent encore être définitivement adoptées par les 27 avant le 24 février, date il y a deux ans de l’invasion russe de l’Ukraine.
La Hongrie avait un moment bloqué l’adoption ce nouveau paquet de sanctions, mais a finalement renoncé à mettre son veto. « Je pense que l’Union européenne prend la mauvaise décision », a toutefois déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto cette semaine. « Il a été prouvé que ces paquets de sanctions impactent bien davantage l’Europe que l’économie russe », a-t-il ajouté.
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