Un adolescent âgé de 16 ans a trouvé la mort jeudi dans le métro de Marseille, après avoir chuté sur les voies depuis l’attelage entre deux voitures d’une rame, une pratique appelée « train surfing ».
La victime a été retrouvée « sans vie sur la voie, jeudi vers 09h15, au niveau de la station de La Blancarde », au centre-est de Marseille, a indiqué la régie des transports métropolitains (RTM) dans un communiqué.
« Il semblerait que le jeune homme ait voyagé entre les stations Timone et Blancarde », voisines sur la ligne 1 du métro marseillais, « non pas à l’intérieur de la rame mais juché sur un attelage, le système d’accrochage entre les voitures d’une même rame », explique la régie du métro marseillais.
D’après les informations de La Provence, l’adolescent a chuté sur la voie avant d’être électrocuté. Sur place, les marins-pompiers ne sont pas arrivés à le ranimer, indique nos collègues.
Une enquête a été ouverte et la régie du métro marseillais va mettre des enregistrements vidéos à la disposition des enquêteurs pour confirmer les circonstances de l’accident.
Se filmer pour poster la vidéo sur les réseaux sociaux
La régie des transports métropolitains rappelle dans son communiqué la stricte interdiction de cette pratique « particulièrement dangereuse, tout comme celle consistant à se hisser sur le toit de rames en circulation ».
La France a déjà connu quelques accidents liés au « train-surfing ». Cette pratique, venue de Russie, consiste à courir sur les toits des trains de banlieue en marche et à se filmer pour poster la vidéo sur les réseaux sociaux.
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