L’aigle des Philippines (Pithecopaga jefferyi) est le plus grand oiseau du monde et il se nourrit de singes. Avec ses yeux bleu-gris uniques, ce prédateur de premier plan peut repérer ses proies jusqu’à une distance de 2 kilomètres. Ce magnifique oiseau de proie est incroyablement rare, puisqu’il n’en existe que 392 couples.
Ce chasseur redoutable mesure 1 mètre, soit la taille moyenne d’un enfant de 3 ans, et son envergure est de 2,1 mètres, ce qui correspond à peu près à la longueur d’une voiture Mini Cooper. Les serres de l’aigle, semblables à celles d’un poignard, lui permettent de descendre en piqué et d’emporter ses proies, notamment des singes, des petits cochons et des chiens de petite taille.
Considéré comme le principal prédateur du pays, l’aigle des Philippines vit sur quatre îles : Leyte, Luzon, Mindanao et Samar, la majorité d’entre eux vivant dans la jungle accidentée de Mindanao, selon EDGE of Existence.
Les yeux bleu-gris de l’aigle des Philippines ne sont pas seulement destinés à faire joli : il voit huit fois mieux que l’homme. Son territoire de chasse peut couvrir une superficie d’environ 64 kilomètres carrés et il peut atteindre une vitesse maximale de 100 kilomètres à l’heure.
Les aigles des Philippines s’accouplent pour la vie, ne produisant qu’un seul œuf tous les deux ans. Le mâle et la femelle apportent de la nourriture à leurs petits plusieurs fois par semaine, notamment des lémuriens volants : de petits habitants des arbres à fourrure qui ressemblent à des écureuils volants.
Vers l’âge de deux mois, le duvet souple de l’aiglon est remplacé par des plumes, et il développe bientôt sa crête majestueuse, semblable à une crinière. Le jeune aigle maîtrise le vol et quitte le nid vers l’âge de 5 mois.
Les parents réutilisent souvent le même nid à la saison des amours suivante, ce qui en fait une cible facile pour les braconniers. Toutefois, les efforts déployés par les communautés pour protéger les nids donnent des résultats positifs.
Le fait de porter atteinte à l’espèce est puni par la loi, avec des peines de prison pouvant aller jusqu’à 12 ans pour en avoir tué un, ainsi que de lourdes amendes. Bien que l’espèce reste menacée, chaque nouvel envol réussi apporte un regain d’espoir.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.