Une jeune thaïlandaise de 27 ans, maître de plongée, menait une expédition au large des côtes en Basse-Californie lorsqu’elle a été témoin d’un spectacle à couper le souffle – et a réussi à le capturer avec son appareil photo sous-marin.
En novembre dernier, alors qu’ils espéraient nager avec le marlin dans la baie de Magdalena, Pier Nirandara et son groupe sont tombés par hasard sur quelques milliers de raies mobulas qui grouillaient en formation parfaite sous leur bateau et ont été fascinés par le spectacle inouï.
Voir c’est croire : les photographies sont convaincantes !
Originaire de Bangkok, Pier Nirandara, certifiée PADI, auteur-réalisateur de films, s’adonne également à la photographie depuis une dizaine d’années et plonge depuis que les eaux chaudes de la Thaïlande l’y ont incitée. Elle a combiné ces deux intérêts pour illustrer la magie du monde sous-marin : elle a photographié des forêts de varech, des épaves, des bancs de sardines et maintenant des mobulas.
« Je dirigeais une expédition sous-marine dans la baie de Magdalena, à Baja, au Mexique. Nous étions en fait à la recherche de marlins et de boules d’appât, raconte-t-elle à l’Epoch Times, lorsque nous sommes tombés sur une énorme agrégation de raies mobulas. »
Le gigantesque banc de mobulas les a surpris ; sous l’impulsion du moment, Pier Nirandara a sauté dans l’eau avec son appareil photo, sans appareil respiratoire, pour une plongée libre, espérant profiter de cette rencontre impromptue.
Elle a pris ces images incroyables des mobulas affleurant à la surface de l’eau sans effort dans une danse synchronisée parfaite et naturelle.
« Il y a quelque chose d’intrinsèquement paisible à nager avec des centaines ou des milliers de mobulas et à partager l’océan avec ces créatures fantastiques », a-t-elle déclaré à StoryTrender.
« Si vous restez calme, ils nagent devant vous en un groupe hypnotique. »
Pour prendre des photos aussi impressionnantes, Pier Nirandara a déclaré au journal : « Être un bon apnéiste est indispensable ! » Et cela implique de l’endurance pour suivre le banc et une bonne technique de rétention du souffle pour descendre assez bas pour le cliché parfait.
La rencontre sublime a duré environ 15 minutes, nonobstant une nouvelle rencontre des mobulas quelques jours la semaine suivante, a-t-elle déclaré.
Selon la plongeuse expérimentée, les mobulas se regroupent en mai mais peuvent parfois être vues hors saison.
En guise de philosophie, elle a ajouté : « En fin de compte, je crois que l’océan est un lieu qui démocratise une même conscience universelle, où nous avons tous notre place, et j’espère que mes photos et mes récits contribueront à attirer l’attention sur les environnements marins fragiles et sur l’importance de les conserver pour les générations futures. »
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