Un bâtiment du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été la cible de bombardements russes à Marioupol, port stratégique assiégé du Sud-Est de l’Ukraine, a affirmé mercredi 30 mars une responsable ukrainienne.
Les pourparlers entre des délégations russe et ukrainienne à Istanbul hier n’ayant rien donné de très prometteur, ni occasionné une percée, a déclaré ce mercredi le Kremlin.
La Croix rouge visée malgré une matérialisation visible
Sur Telegram, Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien a affirmé que « les occupants ont bombardé délibérément un bâtiment du CICR à Marioupol ». « Les avions et l’artillerie ennemis ont bombardé le bâtiment, marqué d’une croix rouge sur fond blanc, ce qui équivaut à la présence de blessés, de matériel civil ou humanitaire », a-t-elle poursuivi, en ajoutant une image aérienne d’un bâtiment marqué d’une croix rouge sur le toit.
« Pour l’instant, nous n’avons pas d’informations concernant les victimes », a-t-elle indiqué, sans préciser combien de personnes auraient pu se trouver dans le bâtiment au moment des tirs.
Des informations invérifiables
Ces informations sont invérifiables de source indépendante, Marioupol étant assiégée par l’armée russe depuis fin février avec des communications défaillantes.
Les conditions pour lancer dans les prochains jours une opération humanitaire au secours des habitants de Marioupol ne « sont pas réunies à ce stade », a indiqué mardi 29 mars au soir la présidence française, après un nouvel entretien téléphonique entre les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine.
Dans une initiative commune avec la Turquie et la Grèce, M. Macron demandait à organiser rapidement une évacuation des habitants de la ville. Mais Vladimir Poutine a estimé qu’une telle opération nécessitait que « les combattants nationalistes ukrainiens cessent toute résistance et rendent les armes », selon un communiqué du Kremlin mardi soir.
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