Sobriété : le mot est maintenant dans toutes les bouches. Dans une tribune qui grillait la priorité aux pouvoirs publics (en montrant par là même leur lenteur à s’emparer du sujet), 84 autres grands dirigeants d’entreprises sont allés plus loin pour promouvoir des « démarches d’économie circulaire, d’économie d’usage, de relocalisation, de régénération de la biodiversité, ou encore d’alignement des réductions carbone de l’entreprise avec l’accord de Paris ». C’est alors que le gouvernement nous prévient d’un hiver « compliqué », tout en affirmant la France préparée et en ordre de marche pour éviter les ruptures d’approvisionnement.
Sobriété ? Dans le domaine de l’entreprise, elle est presque une injonction contradictoire tant le modèle économique mondial vit sur l’idée de produire et de consommer plus. Il faut que les produits soient fabriqués vite, transportés vite, vendus vite, renouvelés vite. Pour cela, des usines – en Chine particulièrement – produisent à grande échelle, avec du gaz acheté à la Russie, des matières premières volées à l’Afrique, transportent ensuite massivement vers l’Europe et les États-Unis, dans des giga-tankers, et reçoivent en retour un flot ininterrompu de devises étrangères, avec lesquelles le régime chinois renforce son armée et prépare le coup d’après.
Des « fermes à serveurs », qui produisent plus de CO2 que toute l’aviation mondiale, ancrent ce mode de vie dans les esprits via Tik-tok, Instagram et autres plateformes de réseaux sociaux. Le modèle mondialiste est non seulement en grande partie responsable de la crise écologique, mais aussi d’avoir créé – en enrichissant le régime communiste chinois – tous les ingrédients pour un conflit mondial de grande ampleur.
La structure politique européenne est-elle capable d’accompagner un retour à la raison, c’est-à-dire une économie plus locale, plus responsable, plus sobre ? Les outils européens ont été construits dans un contexte et avec des ambitions mondiales, et ne savent penser que dans un cadre où des hyper-structures supra-nationales arbitrent la vie d’endroits qu’ils ne connaissent ni ne comprennent.
Pour autant, les crises créent un sursaut vital et l’enchaînement douloureux de la crise Covid-19, de la guerre en Ukraine, de l’accélération du dérèglement climatique ont permis de mettre fin à beaucoup de naïvetés et de poser une nouvelle fois la question du choix. Il s’agit du choix du chemin à prendre bien sûr, entre une « modernité » mondialisée qui détruit aussi bien les cultures traditionnelle que la planète vivante qui nous nourrit, et une tradition éclairée dans laquelle la nation ne signifie pas rejet de l’autre et où l’écologie n’est pas un cheval de Troie pour des forces étrangères tentant de vendre leurs éoliennes et leurs panneaux solaires.
Nous continuons de croire que la seule façon d’arriver à une vie véritablement remplie de sens est de regarder en face ses dangers et d’apprendre à y faire face avec solidité.
Nous vous dirons donc comment la technocratie française et européenne a amplifié la crise énergétique et alimentaire plutôt que la réduire, tout cela parce que le modèle « globaliste » déconnecte chaque jour un peu plus les décideurs politiques du sens commun. Bien d’autres sujets d’importance pour comprendre le monde vous seront proposés et, parce que l’espoir est indispensable en plus d’être permis, nous vous parlerons aussi d’un formidable élan de désobéissance civile en Chine, de notre ancrage dans les cultures traditionnelles et de la richesse qu’apportent les leçons du passé.
Avec Vérité et Tradition,
La Rédaction
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