Une mère britannique craignait de faire une fausse couche lorsqu’elle est entrée en travail précoce à 23 semaines.
Le bébé prématuré, ne pesant pas plus d’une barquette de beurre, a immédiatement été envoyé en soins intensifs, il n’avait que 5 % de probabilité de survie.
Un an plus tard, le bébé Jase-James Rogers a récemment fêté son premier anniversaire.
Selon le journal Manchester Evening News, les parents Leah Rogers, àgée de 21 ans, et William McCready, âgé de 19 ans, de Lancashire en Angleterre, se sont précipités à l’hôpital Victoria de Blackpool lorsque Leah s’est mise à saigner.
Leah a donné naissance à un petit garçon le 5 janvier 2020, mais le couple a été informé que les médecins ne s’attendaient pas à ce qu’il vive plus de 24 heures.
« Je n’arrivais pas à m’y faire », a dit au journal Leah, une aide-soignante de la communauté.
« Il lui a fallu environ 10 à 15 minutes pour prendre sa première respiration, c’était un moment vraiment effrayant », se souvient-elle. « Ma mère les a suppliés de faire tout ce qu’ils pouvaient pour le garder en vie. »
Selon le quotidien Greater Manchester, le bébé Jase-James ne pesait que 590 grammes à la naissance. Il avait un trou dans le cœur, souffrait de deux hémorragies cérébrales et a été placé sous assistance respiratoire à l’unité néonatale de soins intensifs.
Miraculeusement, le petit guerrier a réussi à passer les 24 premières heures et a continué à lutter, un jour à la fois, pour rester en vie.
Jase-James était si petit qu’il tenait dans la paume des mains de sa mère.
Leah a dit que c’était « vraiment effrayant » de voir son bébé accroché à des fils, des tubes et un appareil respiratoire pour aider son corps en difficulté.
Après deux mois de soins spécialisés à l’hôpital Preston Royal, Jase-James est retourné à Blackpool, où il a subi deux opérations et a reçu un traitement aux stéroïdes. Il a finalement été autorisé à rentrer chez lui pour la première fois le 9 mai de l’année dernière, mais l’aventure de la famille n’était pas terminée.
Les bébés nés à 23 semaines de gestation sont décrits par le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists (RCOG) comme étant au « seuil de viabilité » et représentent un « défi médical et éthique majeur ».
Cependant, le taux de survie des bébés extrêmement prématurés s’améliorent de plus en plus.
« Lorsque Jase-James a reçu son congé, il était encore sous oxygène pendant un mois ou deux », a confié Leah au Manchester Evening News. « Je n’ai même pas dormi. Je suis restée assise toute la nuit à le regarder respirer. »
Le bébé a subi d’autres soins pour sauver sa vue et réparer une hernie mais, à mesure qu’il grandissait et se renforçait, sa joyeuse personnalité a commencé à se manifester.
Leah a dit que « depuis qu’il n’est plus sous oxygène », son fils a essayé de s’asseoir tout seul. « Je n’ai jamais vu un bébé aussi heureux de toute ma vie, compte tenu de ce qu’il a vécu », a-t-elle dit.
La famille proche du couple, qui a dû attendre patiemment pour donner des câlins au bébé en raison des restrictions de confinement, a depuis rattrapé le temps perdu.
« C’était particulièrement difficile pour ma nièce, qui n’a que 10 ans et ne comprenait pas tout », a reconnu Leah.
Un an après sa naissance, le bébé Jase-James pèse environ 8 kg. Ses couches, autrefois de la taille de boules de Noël, sont maintenant de taille standard. Il peut même dire « Dadda », a rapporté le Manchester Evening News.
En janvier, Leah et William ont organisé une joyeuse fête pour le premier anniversaire de leur fils, avec des ballons, un gâteau et de nombreux cadeaux.
Le cadeau le plus spécial de tous est probablement un album de photos et des notes manuscrites, retraçant l’incroyable périple de Jase-James, de sa naissance à un enfant de 1 an qui s’épanouit.
Leah dit que son fils « se débrouille merveilleusement bien » et qu’il est un « petit garçon heureux et coquin ».
« Parfois, je le regarde et je suis si fière d’être sa mère », a-t-elle dit. « Il est si fort et si courageux. »
« Je n’aurais jamais pensé que nous irions aussi loin. Nous sommes si heureux de l’avoir à la maison. C’est incroyable. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.