Ce mercredi 6 février, peu avant 13h, le chauffeur de bus qui venait de récupérer des collégiens du lycée Colbert de Reims a fait un malaise en plein trajet, le foudroyant au volant de son véhicule.
L’événement s’est produit non loin de Boult-sur-Suippes, commune mitoyenne de Bazancourt, dans le lotissement des Ferrières.
L’homme, qui travaillait pour la société Champagne Mobilité, a tout juste eu le temps de stopper son bus au bord de la route, laissant les jeunes passagers sains et saufs.
#Marne : mercredi à Boult-sur-Suippes, un conducteur de car a fait un malaise cardiaque alors qu'il transportait 33 collégiens. https://t.co/IVMjcyqFDg
— Le Dauphiné Libéré (@ledauphine) February 7, 2019
Le bus a été stoppé contre la clôture d’un pavillon. Une automobiliste, voyant la scène, a immédiatement procédé aux premiers massages cardiaques mais le chauffeur était déjà inanimé.
Les pompiers qui sont arrivés ensuite accompagnés d’une médecin et du Samu n’ont pas réussi à ramener l’homme à la vie.
Ils n’ont pu que constater le décès du conducteur, âgé de 57 ans.
Les sauveteurs se sont également occupés de faire sortir les élèves qui étaient restés coincés dans le bus, la porte du véhicule étant inaccessible. Pour cela, ils ont été obligés de casser des vitres. Ils ont ensuite examiné les jeunes passagers un à un.
Certains adolescents ont été récupérés par leur familles sur le lieu de l’accident. Quant aux autres, ils ont été transportés dans un bus de remplacement.
Une assistance psychologique a permis aux témoins de l’accident de se livrer.
Catherine Vautrin rend hommage au conducteur de bus
Catherine Vautrin, la présidente du Grand Reims, la collectivité qui organise les transports scolaires de 143 communes, a manifesté son soutien : « Je tiens avant tout à présenter mes plus vives condoléances à sa famille et à ses proches. Je veux d’autant plus lui rendre hommage qu’en véritable professionnel, il a cherché à mettre le car et ses jeunes occupants en sécurité. Je souhaite que toutes les mesures soient prises pour apporter un soutien psychologique aux collégiens témoins de ce drame et à ses collègues », relate le journal L’Union.
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