Un chihuahua est trouvé enveloppé d’un cordon élastique et de fil électrique – un homme en probation a été mis en détention

8 mars 2019 16:50 Mis à jour: 11 juillet 2019 00:55

AVERTISSEMENT : CET ARTICLE CONTIENT DES IMAGES QUI PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITÉ DE CERTAINS LECTEURS.

SANTA ANA, Californie – Un homme en probation à Santa Ana a été emprisonné le mardi 5 mars, soupçonné d’avoir ligoté un chihuahua en fuite et d’avoir donné des coups de pied au chien à plusieurs reprises.

José Manuel Pantoja est accusé d’avoir enroulé une corde élastique autour de la gorge et de la poitrine du chien et d’avoir attaché ses pattes avec des fils électriques, selon le caporal Anthony Bertagna de la police de Santa Ana.

Une femme a remarqué qu’un homme identifié plus tard comme étant M. Pantoja avait donné un coup de pied à l’animal vers 22 h 20, dimanche, au 431, rue First E. First, selon le caporal Bertagna.

« Elle lui crie d’arrêter, mais elle se rend compte qu’il est probablement drogué et qu’elle ne devrait pas le faire[lui parler], alors elle nous appelle et nous fournit les détails », dit-il. « Quand on est arrivés, il était à côté du chien et on l’a arrêté. »

M. Pantoja est détenu sans caution.

Les dossiers judiciaires montrent qu’il a plaidé coupable à une accusation de voies de fait avec force susceptible de causer des lésions corporelles graves le 16 novembre 2018, dans le cadre d’une entente relative à un plaidoyer dans laquelle une accusation de vol qualifié a été retirée. Il a été condamné à trois ans de probation et à un an de prison, selon les dossiers judiciaires.

L’animal de compagnie de 13 ans, Max, a été transporté d’urgence à la clinique vétérinaire d’urgence du comté d’Orange pour y être soigné et a été emmené dans une animalerie d’OC, où il sera réuni avec ses propriétaires.

Le caporal Bertagna dit que Max a disparu après que la famille a laissé leur porte ouverte.

Mardi après-midi, la famille et Max ont été réunis.

Cruauté envers les animaux

Les effets de la cruauté envers les animaux ne se limitent pas aux victimes animales, ont noté des chercheurs du Animal Welfare Institute dans un rapport publié en 2012 (pdf).

« L’accumulation de preuves empiriques démontre une forte association entre la cruauté envers les animaux et d’autres crimes, y compris la violence interpersonnelle, la possession illégale de drogues et d’armes à feu et la destruction de biens », ont déclaré des chercheurs.

« De plus, la participation à la cruauté envers les animaux pendant l’enfance est un marqueur important du développement d’un comportement agressif et antisocial, ainsi qu’un prédicateur d’individus qui pourraient se livrer à la violence familiale. »

Le 23 janvier 2019, les membres du Congrès des États-Unis Vern Buchanan et Ted Deutch ont présenté la loi de prévention de la cruauté et de la torture envers les animaux (« Preventing Animal Cruelty and Torture (PACT) Act ») afin d’interdire et de faciliter la poursuite des personnes impliquées dans le meurtre horrible d’animaux. (Image de Pixabay)

Presque tous les États ont adopté des lois qui font de la cruauté envers les animaux un crime dans certains cas ou dans tous les cas ; selon les chercheurs, il s’agit d’ « un changement radical » dans la façon dont les crimes sont considérés et poursuivis.

Selon la protection des animaux des États-Unis, la le syndrome de Noé est une maladie mentale qui consiste à posséder trop d’animaux de compagnie, et cette compulsion peut nuire aux animaux, les femmes en étant les principales coupables ; les agresseurs d’animaux, quant à eux, sont le plus souvent des hommes.

« Les enquêtes suggèrent que ceux qui maltraitent intentionnellement les animaux sont surtout des hommes de moins de 30 ans. »

Version originale

 

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