Un couple de Pittsburgh, sans enfant et luttant contre l’infertilité depuis plus de dix ans, a finalement accueilli un petit garçon plein d’entrain qu’ils ont nommé en l’honneur de ses grands-parents.
Erica Valko, âgée de 33 ans, et son mari Johnny, âgé de 36 ans, ont parcouru un long et éprouvant périple en tentant de concevoir depuis leur mariage.
Le couple a fréquenté le même lycée, est devenu de bons amis et a fini par tomber amoureux.
Le 28 mai 2011, Erica a dit « oui » à son conjoint lors d’une joyeuse cérémonie de mariage et ils ont commencé un nouveau chapitre de leur vie.
Cependant, les choses ont commencé à se gâter pour eux lorsqu’ils ont réalisé qu’ils étaient infertiles, leur médecin ayant confirmé qu’ils avaient 0,01 % de chances de concevoir.
En 2018, le couple a décidé de devenir officiellement certifié pour accueillir des enfants.
Erica a dû quitter son emploi d’analyste du comportement pour s’occuper de leurs premiers enfants placés en famille d’accueil, qui étaient des frères et sœurs. Elle est depuis lors une mère au foyer à plein temps.
Dans une interview accordée à Epoch Times, le couple s’est ouvert sur sa lutte contre l’infertilité et les défis qu’il a dû relever tout au long de son parcours.
« L’infertilité est une bataille dont personne ne veut parler. C’est une chose horrible à vivre. Personne ne comprend vraiment, à moins d’avoir également souffert d’infertilité », a partagé Erica.
Le pronostic du médecin était qu’ils avaient très peu de chances de concevoir un enfant, et cela leur a fait très mal, même s’ils sont restés optimistes.
« L’infertilité m’a frappée plus durement que mon mari même s’il venait aussi à tous les rendez-vous », a-t-elle dit.
Son mari a été d’un grand soutien tout au long de leur parcours, comme un saint, supportant toutes ses humeurs alors qu’elle était sous différentes hormones.
Elle ajoute qu’elle s’était mis trop de pression sur les épaules.
« Je me sentais brisée par le fait de ne pas pouvoir tomber enceinte », a admis Erica.
L’expérience personnelle de chaque couple en matière d’infertilité est différente et il est impossible de la comparer, a-t-elle ajouté.
Même s’ils voulaient avoir un enfant, ils ont atteint un point où ils ont commencé à perdre l’espoir de réussir un jour.
« Je pense que la seule chose qui nous a permis de rester forts, c’était d’être ensemble. Je passais par des périodes où j’en avais assez et où je ne voulais pas continuer à essayer », a dit Erica.
« À certains moments, Johnny disait qu’il fallait faire une pause. Mais nous nous sommes toujours soutenus et nous avons parcouru chaque étape ensemble. »
Ils ne voulaient pas perdre espoir et, même avec les faibles chances, ils ont gardé l’espoir que cela se produise un jour.
Entretemps, le couple recevait régulièrement des conseils de la part d’amis et a admis qu’il trouvait certains d’entre eux « bizarres » ou même « exaspérants ».
« Nous avons tout fait pour avoir un enfant. Nous sommes allés voir des médecins fous qui nous ont dit que si je prenais ces 100 sortes de vitamines différentes, je tomberais enceinte », a mentionné Erica.
Elle avait également peur des aiguilles et lorsqu’elle allait à une séance d’acupuncture, elle provoquait une scène en criant à tue-tête.
Puis, après avoir essayé pendant plus de dix ans, c’est finalement arrivé. Erica était enceinte.
« J’ai fait un test et je me suis endormie sur le canapé », a dit Erica. « Johnny est descendu et a demandé, et nous avons regardé ensemble. Nous avons littéralement sauté de joie, crié, dansé, nous étions plus qu’enthousiastes.
« Nous avons téléphoné à nos parents vers 3 heures du matin, en criant et en pleurant. »
Erica n’était pas encore certaine de mener sa grossesse à terme, mais elle avait confiance. Le 15 novembre 2020, elle a subi une césarienne et a accouché d’un beau petit garçon en bonne santé.
Le père a confié à Epoch Times : « Je pense qu’il m’a fallu une bonne minute pour réaliser que c’était bien réel, puis j’étais tellement heureux de le voir. »
Le couple a appelé le bébé Joseph Jonathan (ou JJ) Valko, en hommage à ses grands-pères des deux côtés.
« Ses deux noms sont si importants, nous l’appelons JJ en hommage à ses deux grands-pères », a expliqué Erica.
La maman conseille aux couples qui luttent contre l’infertilité de ne pas écouter les paroles de tous les rabatteurs de joie qui vous disent leur façon de penser.
« Trouvez les personnes qui vous prendront dans leurs bras, qui s’assiéront avec vous et pour lesquelles vous n’avez pas besoin de faire un faux sourire », a dit Erica. « Ce sont les personnes dont vous avez besoin non seulement pour le temps de l’infertilité, mais vraiment pour la vie. »
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