Un des deux pompiers blessés par un déséquilibré succombe à ses blessures

5 septembre 2018 15:36 Mis à jour: 5 septembre 2018 15:36

Un des deux sapeurs-pompiers qui avaient été grièvement blessés à l’arme blanche mardi à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne par un homme de 31 ans qu’ils venaient secourir pour une « crise de démence » est décédé, a annoncé la Préfecture de police.

Le sapeur-pompier âgé de 27 ans, Geoffroy Henry, est décédé des suites de ses blessures.

« Le deuxième militaire blessé est grièvement atteint. Son pronostic vital n’est plus engagé », précise le communiqué.

Deux sapeurs-pompiers ont été grièvement blessés à l’arme blanche mardi à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne par un homme de 31 ans qu’ils venaient secourir pour une « crise de démence » et qui a été interpellé, a-t-on appris de sources policières.

L’incident a eu lieu autour de 18H20. Les pompiers sont intervenus dans un pavillon après avoir été appelés par une femme dont le fils faisait une « crise de démence ».

L’homme, qui souffrirait de schizophrénie, serait « sorti du pavillon avec eux, puis leur aurait dit qu’il avait oublié quelque chose. Il est revenu avec deux couteaux et les a poignardés à plusieurs reprises », a raconté une de ces sources.

Les deux pompiers avaient été transportés en hélicoptère vers un hôpital.

Les pompiers demandent un « accompagnement » des forces de l’ordre

Le président de la Fédération autonome des sapeurs-pompiers a réclamé mercredi un « accompagnement par les forces de l’ordre lors d’interventions à risque ».

« On n’a pas fait ce choix de métier pour se faire poignarder », s’est emporté sur Franceinfo André Goretti.

« Ce que nous réclamons depuis de nombreuses années, c’est l’accompagnement par les forces de l’ordre (…) lorsqu’il y a intervention à risque sur des cas de démence, des feux de poubelles, des feux de véhicules dans des zones prioritaires ou autre organisation de guet-apens », a-t-il ajouté.

« Il faut que les sapeurs-pompiers soient accompagnés mais il n’y a pas de réponse de la part du ministère de l’Intérieur et pour autant, on nous demande d’intervenir », a-t-il poursuivi.

« On n’a pas fait le choix de rejoindre les forces de sécurité. On a fait le choix de rejoindre le service public de secours », a-t-il conclu.

D. S avec AFP

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