William Eric Brown, un électricien texan de 24 ans a été tué mardi dernier par l’explosion de sa cigarette électronique. Aux États-Unis, c’est deuxième cas de décès des suites d’une explosion de cigarette.
La vapoteuse a explosé alors qu’il l’utilisait dans sa voiture le 31 janvier. L’explosion lui a perforé l’artère gauche du cou causant sa mort, rapporte la chaîne locale NBC et plusieurs médias locaux. L’explosion a été si vilente qu’elle a fait fondre le cendrier du véhicule, et un morceau de métal appartenant à la cigarette électronique a été retrouvé dans la nuque de la victime.
Un cas similaire avait eu lieu en Floride le 5 mai 2018. Un homme de 38 ans avait trouvé la mort dans l’incendie de son domicile après l’explosion de sa cigarette électronique de type MODs. Ces modèles modifiés ne détiennent pas certaines fonctions censées assurer la sécurité des vapoteurs. Bricolés par les consommateurs eux-mêmes ou achetés sur des sites non certifiés, ce sont des e-cigarettes low cost.
En France, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait publié en 2017 une liste de conseils à la suite de plusieurs cas d’explosion ayant provoqué des brûlures à divers degrés.
« Même si les explosions de batteries sont rares par rapport au nombre de produits en circulation, elles peuvent avoir des conséquences graves », rappelle la DGCCRF.
Pour éviter les accidents, la Répression des fraudes recommande aux utilisateurs de cigarettes électroniques de stocker les batteries dans un boîtier ou un étui isolant et de ne pas les transporter dans un sac ou les mettre dans une poche de vêtement. Il est aussi conseillé d’éviter tout contact des batteries avec des pièces métalliques (clés, pièces de monnaie, etc.), de les exposer à des sources de chaleur et de ne pas tenter de démonter ou d’ouvrir leur enveloppe.
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