Un directeur de pompes funèbres de la ville chinoise de Jining a récemment découvert que certains corps que l’établissement recevait des hôpitaux locaux avaient des certificats de décès portant la mention « pneumonie non identifiée » comme cause du décès.
Jining est une ville située dans la province du Shandong, dans l’est de la Chine.
Il s’est inquiété du fait que les autorités dissimulaient les décès liés à la nouvelle épidémie de coronavirus.
« Mon personnel ne sait que brûler les corps. Ils ont très peu de connaissances médicales », a déclaré le directeur du funérarium dans une interview accordée à l’édition chinoise du journal Epoch Times. « Les hôpitaux ont écrit que la cause du décès était une pneumonie non identifiée. Cela a terrifié mon personnel. »
Le directeur a déclaré qu’en février, son funérarium avait reçu quatre ou cinq corps dont la cause du décès était une « pneumonie non identifiée » des hôpitaux du n° 1 et n° 2 de la ville.
Entre-temps, les autorités de la ville de Jining ont annoncé le 8 mars : « Au 7 mars, 260 patients ont été diagnostiqués avec le COVID-19 [la maladie causée par le nouveau coronavirus] […] Aucun patient n’est dans un état grave ou critique. »
Le directeur des pompes funèbres s’est inquiété du fait que les hôpitaux ne signalent pas les décès liés à l’épidémie actuelle. « Les hôpitaux ont la capacité d’écrire clairement la cause du décès, mais ils ne l’ont pas étiquetée [clairement]. »
Le directeur a officiellement déposé des plaintes par deux fois sur la ligne téléphonique du maire au début du mois de février.
L’enregistrement de l’appel a été confirmé par un document interne des autorités obtenu par Epoch Times. Le directeur en question a appelé à l’aide pour la première fois le 3 février, déclarant que la cause inconnue du décès pouvait « mettre [son] personnel en danger ».
Pendant ce temps, l’hôpital n°1 a déclaré qu’il avait la capacité de détecter le COVID-19, mais l’hôpital ne procéderait pas à un test de diagnostic sur un patient à moins qu’un médecin n’ait donné son accord pour un tel test.
L’hôpital a refusé de dire si l’un de ses patients était mort du nouveau coronavirus. Il n’a pas non plus précisé les critères utilisés par les médecins pour déterminer si un patient devait subir un test de diagnostic COVID-19.
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