En Italie, toutes personnes circulant avec des enfants de moins de 4 ans dans leur voiture devront avoir obligatoirement un dispositif anti-oubli pour ne pas oublier leur bébé à l’intérieur.
Tous les ans et surtout en été, les oublis d’enfant dans les voitures se révèlent dramatiques et c’est bien pour cela que l’Italie a rendu obligatoire l’installation d’un dispositif anti-oubli d’enfants dans les voitures dès le jeudi 7 novembre, a annoncé le ministère des Transports.
Les parents, grand-parents et accompagnateurs d’enfants de moins de 4 ans sont dans l’obligation d’utiliser un système d’alarme à monter sur les sièges auto afin d’éviter de les oublier dans la voiture en descendant.
Comment fonctionne ce dispositif ?
Ce dispositif « devra s’activer automatiquement et devra être doté d’une alarme pour avertir le conducteur de la présence de l’enfant grâce à des signaux acoustiques ou visuels avec un vibreur, perceptibles à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule ». Ils pourront être également dotés de systèmes d’envoi automatique de messages de type SMS ou Whatsapp ou d’appels téléphoniques.
Petit coup de pouce du ministère qui a prévu une petite aide de 30 euros pour l’achat de chaque appareil et a rappelé que les automobilistes transportant des enfants et qui seront dépourvus du mécanisme commettront une infraction au code de la route.
Une amende de 81 à 326 euros et retrait de 5 points
Cette infraction pourra être punie par une amende allant de 81 à 326 euros et le retrait de 5 points sur le permis de conduire.
Plusieurs équipements de ce type reliés à la clef de contact du conducteur existent depuis cinq ou six ans en Italie et ont été mis en production à la suite d’oublis tragiques de bébés endormis dans des voitures en pleine canicule.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.