AstraZeneca a annoncé ce mercredi que son vaccin contre le coronavirus serait retiré de la vente. Le géant pharmaceutique britannique a officiellement justifié des raisons économiques, citant une chute de la demande. Mais est-ce la seule raison, sachant qu’il a annulé son autorisation de mise sur le marché ?
Le vaccin contre le Covid-19 Vaxzevria d’AstraZeneca a été l’un des premiers à être mis sur le marché pendant la pandémie. Mais depuis ce mardi 7 mai, il n’est plus commercialisé dans l’Union européenne. « Étant donné que de multiples vaccins contre le Covid-19 ont été développés il y a un surplus de vaccins mis à jour » face aux différents variants du virus, « ce qui s’est traduit par un déclin de la demande », a justifié le groupe dans un communiqué. Toutefois, selon The Telegraph il y aurait également une autre raison, ainsi que le relaye La Voix du Nord.
Caillots sanguins et faible taux de plaquettes
« Le vaccin ne peut plus être utilisé dans l’Union européenne après que l’entreprise a volontairement retiré son autorisation de mise sur le marché. La demande de retrait du vaccin a été déposée le 5 mars et est entrée en vigueur mardi », soit le 7 mai, nous apprend The Telegraph.
Dans des documents judiciaires, AstraZeneca a reconnu que son produit « pourrait provoquer un effet secondaire rare et dangereux » et des études récentes l’ont également montré. Le groupe a en effet admis en février que le vaccin « peut, dans de très rares cas, provoquer un TTS ». Le syndrome de thrombose-thrombocytopénie (TTS) est un problème de santé très sérieux, entraînant la formation de caillots sanguins (thrombose) ainsi qu’un faible taux de plaquettes sanguines (thrombocytopénie).
Un vaccin « associé » à « au moins 81 décès au Royaume-Uni »
Au Royaume-Uni, des familles et des patients poursuivent d’ailleurs AstraZeneca, affirmant que leurs proches sont décédés ou ont souffert de réactions graves après avoir reçu ses vaccins, selon leurs avocats, rapportait en mars 2023 Epoch Times.
Le vaccin est « associé » à « au moins 81 décès au Royaume-Uni ainsi qu’à des centaines de blessures graves », mentionne encore The Telegraph. De plus, le groupe fait face à plusieurs procédures juridiques sur les conséquences du vaccin, notamment l’une au Royaume-Uni menée au nom de 51 plaignants.
Le vaccin d’AstraZeneca – qui utilise la technologie classique à vecteurs viraux et non pas la technique des Arn Messagers comme ceux de Pfizer et de Moderna – avait obtenu une autorisation de mise sur le marché complète dans l’Union européenne (UE) en novembre 2022.
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