Un talentueux garçon de 11 ans atteint d’autisme réalise une série de dessins complexes de paysages urbains, tous issus de sa mémoire. Ses étonnantes reproductions comprennent Londres, Paris, New York et bien d’autres villes, dans la perspective la plus parfaite.
Alex Baker dessine depuis l’âge de 2 ans, sa mère, Laura Jackson, a vite remarqué son talent pour les reproductions.
« J’ai emmené Alex à Londres quand il avait cinq ans et nous n’étions là que pour la journée mais, une fois rentré à la maison, il a dessiné en détail tout le réseau du métro londonien », a dit au quotidien The Metro, Laura Jackson, âgée de 32 ans, qui vit près de Liverpool, dans le nord de l’Angleterre.
« Il a une mémoire incroyable et il peut passer des heures dans sa chambre à dessiner », a-t-elle ajouté. « C’est sa passion et nous sommes vraiment fiers de lui. »
Grâce à sa mémoire photographique, Alex est capable de reproduire une vue des gratte-ciel ou un paysage urbain aérien après avoir visité une ville ou l’avoir vue dans un livre, une seule fois. Parmi ses croquis les plus impressionnants, on peut citer les gratte-ciel de Manhattan et le Parlement de Londres.
« J’aime dessiner des villes qui ont beaucoup de bâtiments et qui sont complexes », explique Alex. « Ma ville préférée est Londres et j’aime beaucoup le quartier financier, car les bâtiments sont tellement anciens. »
Alex a aussi dessiné certains lieux historiques de Londres, dont le Tower Bridge, avec le Canary Wharf et le bâtiment Gherkin.
Laura a dit à Epoch Times par les médias sociaux que le dernier croquis de son fils était la ville de San Francisco. Le frère cadet d’Alex, Oliver, âgé de 9 ans, et sa sœur cadette Matilda, âgée de 6 ans, sont également « doués pour l’art à leur façon », a-t-elle ajouté.
Alex, qui possède une perruche appelée Samo, peut réaliser un paysage urbain précis en trois heures seulement. Mais il lui arrive aussi de passer des journées entières à dessiner de plus grandes images. Le garçon utilise parfois la couleur pour ses croquis mais, la plupart du temps, il s’en tient aux teintes de gris.
Il a déjà envisagé de mettre ses œuvres en vente et aimerait devenir un artiste professionnel quand il sera grand. Pour l’instant, Alex rêve du jour où il pourra emporter un carnet de croquis, un passeport et explorer le monde.
« J’utilise des livres pour les villes que je n’ai pas visitées et parfois j’invente mes propres paysages urbains », a-t-il expliqué au quotidien The Metro. « J’aimerais vraiment visiter New York un jour pour pouvoir dessiner la ville sans avoir à regarder un livre. »
Vous trouverez ci-dessous quelques-unes des œuvres d’art complexes d’Alex :
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