Un garçon de cinq ans tué par balles en Martinique

Par Epoch Times avec AFP
27 août 2024 08:30 Mis à jour: 27 août 2024 08:46

Un homme d’une trentaine d’années a été placé en détention provisoire en Martinique après avoir mortellement blessé par arme à feu un garçon de cinq ans, lors d’une dispute familiale, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Fort-de-France.

C’est « un litige complètement véniel qui débouche sur un drame absolu : une balle dans la tête d’un enfant de cinq ans », a résumé Clarisse Taron, la procureure de la République de Fort-de-France, lors d’une conférence de presse. « Des gribouillis sur une voiture » seraient à l’origine de cette dispute, selon la magistrate.

 Le garçon a succombé à ses blessures vendredi soir

Le drame s’est produit mercredi dans une maison d’un quartier populaire proche du centre-ville du chef-lieu du département, au cours d’un différend opposant un homme à sa sœur et au compagnon de celle-ci. Alors que plusieurs enfants étaient présents dans la maison, ce dernier a tiré en direction du frère de sa compagne et atteint à la tête l’un des fils de cet homme. « Deux coups de feu ont été entendus », a précisé Mme Taron. Evacué vers le CHU de Fort-de-France, le garçon a succombé à ses blessures vendredi soir.

Le matin même, le suspect, né en 1995, et sa compagne, née en 1994, s’étaient présentés aux forces de l’ordre. « L’homme est en détention, sa compagne est sous contrôle judiciaire », a indiqué Mme Taron. L’auteur présumé des tirs est visé par une enquête pour tentative d’homicide contre le frère de sa compagne et pour homicide contre « le petit », a souligné la procureure.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.