Un petit garçon du Texas que l’on croyait non verbal peut maintenant parler après qu’un dentiste a découvert qu’il avait une anomalie congénitale appelée ankyloglossie, causée par une malformation du frein de la langue, qui est trop court.
Mason Motz, 6 ans, est né avec une maladie génétique rare connue sous le nom de syndrome de Sotos, qui comprend un aspect facial distinctif, une croissance excessive pendant l’enfance, un retard de développement et d’autres handicaps.
« Depuis sa naissance, il a des retards et des problèmes », a déclaré Meredith Motz, sa mère, à Inside Edition.
« Il reçoit des services d’aide en orthophonie depuis l’âge d’un peu plus d’un an », a indiqué Mme Motz. « Dormir était toujours stressant. Il arrêtait de respirer. Il avait de la difficulté à manger et à avaler ; à chaque repas, nous devions enlever quelque chose qui l’étouffait. Il n’a pas eu la nutrition dont il avait besoin. Ses dents ont commencé à avoir des problèmes. »
Après environ cinq ans, ses parents l’ont emmené chez un dentiste qui se spécialise dans le traitement des enfants ayant des besoins spéciaux.
« Nous avons détecté un frein de langue trop court », a déclaré la Dre Amy Luedemann-Lazar de la clinique dentaire Kidstown Dental à Katy, au Texas, au média. « Mason n’était pas non verbal, il était incapable de parler. Il était en orthophonie depuis des années et personne n’avait jamais vérifié sous sa langue. »
Un frein de langue trop court est une anomalie congénitale officiellement connue sous le nom d’ankyloglossie. C’est une condition présente à la naissance lorsque le tissu reliant le bas de la langue au plancher de la bouche restreint le mouvement de la langue.
« Quand vous vous développez (dans l’utérus), votre langue est fusionnée avec le plancher de votre bouche », explique la Dre Luedemann-Lazar. « Un frein de langue trop court se produit lorsque la séparation demeure incomplète. »
Certains bébés au frein de langue trop court n’ont aucune difficulté à apprendre à parler, mais pour d’autres, les problèmes peuvent être extrêmes.
« Il pouvait prononcer le début d’un mot, mais il n’arrivait pas à prononcer la fin », a déclaré Meredith Motz au New York Times dans une interview. « Mon mari et moi étions les seuls à pouvoir le comprendre. »
Premiers mots
En 2017, la Dre Luedemann-Lazar a effectué un traitement au laser pour en finir avec le problème médical de Mason.
« En moins de 12 heures, il parlait et c’était incroyable », a raconté sa mère.
Les premiers mots qu’il leur a adressés furent : « J’ai faim. J’ai soif. On peut regarder un film ? »
« On est restés assis là à se demander : ‘Est-ce qu’il vient vraiment de dire ça ?' », a indiqué Mme Motz au New York Times. « Ça ressemblait à des mots. »
D’autres problèmes ont également disparu, selon le reportage.
« C’est comme le jour et la nuit. Il n’a plus d’épisodes d’étouffement ; il mange de la nourriture plus variée », a expliqué Meredith Motz. « Il se comporte beaucoup mieux à l’école. Son comportement était problématique, parce qu’il avait une mauvaise qualité de sommeil la nuit. Il était constamment fatigué et il n’arrivait pas à s’exprimer. Il ne ronfle plus. Il n’a plus d’apnée du sommeil. »
« Mason se présentait comme une personne silencieuse, craintive et nerveuse », ajoute-t-elle. « Il a eu beaucoup de défis à relever (…) en regardant la croissance et le développement de Mason (…), en regardant ses attaches musculaires, en identifiant le problème du frein de sa langue et en corrigeant cela pour lui, et en le guidant ensuite (…) dans tout le processus, la réhabilitation de la fonction de sa langue a été incroyable. C’est comme le pot d’or au bout d’un arc-en-ciel, parce c’est ce qu’est Mason. »
« Il est brillant et a tant de choses à dire après tant d’années sans pouvoir communiquer ce qu’il avait dans son cœur et dans sa tête. Il est donc très interactif, drôle et gentil. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.