Un gilet jaune taxé d’antisémitisme après avoir rappelé qu’Emmanuel Macron avait travaillé 4 ans chez Rothschild

11 décembre 2018 12:15 Mis à jour: 11 décembre 2018 12:15

Invité sur le plateau de BFM TV le 8 décembre, un gilet jaune a été accusé d’antisémitisme parce qu’il venait d’affirmer qu’Emmanuel Macron avait été porté au pouvoir par la banque Rothschild, établissement au sein duquel le chef de l’État a évolué entre 2008 et 2012.

Samedi dernier, Christophe Couderc faisait partie des invités présents sur le plateau de BFM TV pour commenter le 4acte de la mobilisation des « gilets jaunes ».

Membre du mouvement lui-même, il a profité de son passage sur la chaîne d’information pour fustiger le manque d’intégrité de la classe politique :

« On a un problème de gens qui viennent noyauter l’État et servent des intérêts qui ne sont pas ceux du peuple souverain ni de la France », a-t-il expliqué.

Interrogé par un journaliste de BFM sur les mesures à la disposition d’Emmanuel Macron pour résoudre la crise, Christophe Couderc s’est montré sceptique, remettant en cause l’indépendance du président de la République :

« Je ne peux pas imaginer une seule seconde qu’il annonce des mesures qui soient à 180 degrés de la mission pour laquelle il a été fabriquée. Parce que cet homme a été fabriqué. Un an avant l’élection, les Français ne le connaissaient pas. »

« C’est le système médiatique, c’est la banque Rothschild qui ont fait en sorte qu’il arrive là où il est. […] Il n’a aucun itinéraire politique », a-t-il ajouté avant de regretter le manque de réaction et l’attitude « infantile » du chef de l’État face aux « gilets jaunes ».

Des propos que lui a immédiatement reprochés Bernard Vivier, un des invités présents sur le plateau de BFM TV ce soir-là.

« Attention, quand on accuse le président de la République d’être sorti de la banque Rothschild, c’est très dangereux. Vous n’avez pas dit Crédit agricole ou BNP », s’est récrié le président de l’Institut supérieur du travail.

« Ce n’est pas là qu’il travaillait », a rétorqué Christophe Couderc, faisant référence aux quatre années pendant lesquelles Emmanuel Macron a officié au sein de la célèbre banque d’affaires.

« Ça pourrait avoir des relents antisémites, attention ! », a continué Bernard Vivier – visiblement à court d’arguments.

Abasourdi, Christophe Couderc a vivement dénoncé les méthodes du président de la FACO : « Ah non, je vous en prie, pas ça, c’est scandaleux ! »

Manifestement échaudé, Bernard Vivier a préféré changer le cours de la conversation.

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