Le week‑end dernier, quelque 100 millions de personnes dans le monde célébraient leur foi dans les valeurs universelles que sont la vérité, la compassion et la tolérance, à l’occasion du 30e anniversaire de l’introduction du Falun Gong auprès du public. Cependant, en Chine, les pratiquants de Falun Gong sont toujours persécutés.
Il y a quelques mois, un homme âgé de 74 ans a été arrêté dans des circonstances troublantes. La police a soudainement fait irruption chez lui, prétendant vouloir lui administrer le vaccin contre le Covid‑19. Suite à quoi, il a été détenu pendant huit mois, persécuté pour sa foi et finalement déclaré mort avant de l’être vraiment, selon Minghui.org, une organisation entièrement bénévole qui se consacre à l’information sur la persécution du Falun Gong en Chine.
C’est au 28 août 2021 que Liu Qingfei a été arrêté par des agents du bureau de police de Liaozhong, dans la ville de Shenyang, province du Liaoning (Chine). Les policiers ont fait une descente chez lui sans présenter de mandat de perquisition, ont confisqué certains effets personnels, notamment des documents d’information sur le Falun Gong qui exposent la persécution par le Parti communiste chinois (PCC).
Le 20 août, un jour après son arrestation, M. Liu a été victime d’une crise cardiaque pendant la séance d’interrogatoire au poste de police. Selon le rapport, il était « très faible et en sueur ». Cependant, son arrestation a été approuvée quelques jours plus tard, le 10 septembre 2021, ce qui a donné aux autorités le feu vert officiel pour l’emmener au centre de détention du district de Liaozhong.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique du corps et de l’esprit qui allie une série de cinq exercices de méditation lents à des enseignements moraux basés sur trois principes fondamentaux : l’authenticité, la compassion et la tolérance. En 1999, entre 70 et 100 millions de personnes pratiquaient le Falun Gong en Chine, selon les estimations officielles de l’époque, ce nombre dépassait de loin celui des membres du PCC.
Le PCC a estimé que la nature spirituelle et l’influence morale de la pratique constituaient une menace pour sa gouvernance totalitaire ancrée dans l’athéisme, le matérialisme et la lutte. Sous la direction du secrétaire général de l’époque, Jiang Zemin, le régime a lancé en juillet 1999 une campagne de persécution nationale sans précédent pour éradiquer le Falun Gong.
Depuis 23 ans, des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong sont enlevés, emprisonnés et brutalement torturés. Un grand nombre d’entre eux sont victimes du trafic d’organes organisé par l’État et subissent des prélèvements forcés d’organes.
Le mois dernier, le 24 avril, à 20 h 25, la famille de M. Liu a reçu un appel du centre de détention du district de Liaozhong, l’informant qu’il était décédé après avoir développé un « état soudain et aigu ». Officiellement l’hôpital aurait tenté de le réanimer. Cependant, en arrivant à l’hôpital, la famille a constaté que le corps de M. Liu était « encore chaud » et que ses yeux étaient « encore brillants ». Il n’avait pas l’air mort. La famille soupçonne qu’il a été déclaré mort alors qu’il était encore en vie.
Outrée, la famille est allée interroger le centre de détention. On leur a répondu que M. Liu avait souffert d’un « état aigu » à 18 h 39 et que 20 minutes s’étaient écoulées avant l’arrivée d’une ambulance. Selon le rapport, M. Liu a été déclaré mort à 19 h 08, pourtant les gardes du centre de détention ont attendu plus d’une heure avant d’informer la famille. Il n’a pas été possible de vérifier qui a prononcé son décès de Liu.
Remarquant le regard plein de vie dans ses yeux et la chaleur de son corps, la famille a insisté auprès des médecins pour que Liu soit réanimé, mais il était trop tard.
La famille cherche à obtenir justice et conserve son corps au funérarium, rapporte Minghui.org.
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