Un homme était furieux lorsque le propriétaire a refusé à son épouse l’accès à l’eau d’un puits du village. Mais au lieu de se venger des gens qui avaient fait du tort à sa femme, il a décidé d’adopter une approche plus constructive.
Originaire de l’État indien du Maharashtra, frappé par la sécheresse, lorsque l’épouse de Bapurao Tajne a essayé de puiser de l’eau dans le puits en 2016, elle avait été ridiculisée et humiliée par le propriétaire.
Mais, au lieu de déverser sa colère sur le propriétaire, M. Tajne, un pauvre ouvrier du village de Kalambeshwar dans le district de Washim, a alors pris les devants pour réaliser l’impensable – il a acheté des outils et a passé 40 jours à creuser tout seul un puits pour tout le village.
« Je ne veux pas nommer le propriétaire du puits, car je ne veux pas de mauvais sang dans le village. Cependant, j’ai l’impression qu’il nous a insultés parce que nous sommes pauvres et Dalits », a confié M. Tajne au Times of India en 2016. « Je suis rentré à la maison ce jour-là du mois de mars et j’ai failli pleurer. J’ai décidé de ne jamais mendier de l’eau à qui que ce soit. »
Mais, au début, cet homme déterminé s’est heurté à un problème, car il ne savait pas où creuser le puits. Alors, M. Tajne a fermé les yeux, a prié son dieu, et a commencé à creuser au premier endroit qu’il a vu.
« J’ai prié Dieu avec ferveur avant de commencer le travail. Je suis reconnaissant que mes efforts ont été récompensés », a-t-il dit.
M. Tajne était déterminé et a alors consacré six heures par jour à creuser le puits. Tout le monde, y compris sa femme, pensait qu’il était devenu fou.
Son épouse a commencé à le critiquer pour perdre son temps. Tous les villageois le regardaient aussi de haut, disant qu’il était fou d’essayer de trouver de l’eau dans une région si touchée par la sécheresse.
« J’ai été ridiculisé par ma famille, entre autres, mais j’étais déterminé », a dit M. Tajne à The Press Trust of India.
People who were laughing at me earlier now fetch water from my well: Bapurao Tajne, man who dug up a well in 40 days pic.twitter.com/SCpmskmRbR
— ANI (@ANI) May 9, 2016
À mesure que les jours passaient et alors qu’aucune goutte d’eau ne sortait du trou, M. Tajne a également commencé à douter de la pertinence de cette idée.
Pourtant, il ne pouvait pas perdre espoir et s’est contenté de creuser le puits. Il creusait six heures par jour en plus des huit heures de travail manuel qu’il effectuait pour gagner sa vie, travaillant au total 14 heures par jour.
Le 40e jour, un miracle s’est produit. De l’eau a jailli du sol et le puits a commencé à se remplir. M. Tajne était euphorique, car ses efforts avaient maintenant porté leurs fruits.
Sa femme, sa famille et tout le village ont été stupéfaits lorsqu’ils ont appris que M. Tajne, l’homme qu’ils avaient tous ridiculisé, avait en fait creusé un puits en bon état.
M. Tajne n’est pas du genre rancunier. Il a invité tous les villageois à utiliser le puits, choisissant d’oublier les regards et les mots moqueurs qu’il avait dû affronter de leur part.
« Ceux qui ont ridiculisé mes efforts viennent maintenant à mon puits pour chercher de l’eau », a dit M. Tajne à Asian News International.
M. Jaishree, un voisin, a dit : « Grâce à M. Tajne, nous avons de l’eau 24 heures sur 24. Auparavant, nous devions faire un kilomètre pour aller dans une autre partie du village et nous nous faisions parfois insulter. »
Woman banned from drinking water because she’s poor – so husband digs her a WELL: https://t.co/pKXzViqYYe pic.twitter.com/bbSLAP5V8C
— Daily Express (@Daily_Express) May 9, 2016
Sa femme a eu honte de ne pas avoir soutenu son mari.
« Je ne l’ai pas aidé jusqu’au moment qu’il trouve de l’eau. Maintenant, toute la famille, sauf les deux enfants, l’aide alors qu’il creuse davantage et élargit le puits », a dit l’épouse de M. Tajne.
Le chef du village est venu et a félicité M. Tajne. Les chaînes d’information ont également commencé à affluer dans la région pour raconter l’histoire de sa détermination. N’oubliez pas que là où il y a une volonté, il y a certainement un moyen, vouloir c’est pouvoir.
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