L’avocate du président Donald Trump a fait savoir mercredi que l’une des raisons pour lesquelles les témoins et les dénonciateurs n’ont pas été plus nombreux à faire des déclarations de fraude électorale est qu’ils sont intimidés, suggérant qu’un législateur démocrate de l’État avait même essayé de « doxer » une femme donnant un témoignage.
« Comment savez-vous que ces témoins disent la vérité sur l’intimidation des démocrates ? Parce que vous êtes témoin que les LÉGISLATEURS du Michigan les intimident ouvertement durant la commission, à la télévision nationale », a écrit Jenna Ellis sur Twitter.
How do you know these witnesses are telling the truth about Democrat intimidation?
Because you’re witnessing Michigan LEGISLATORS openly intimidating them on the floor of this committee, on national television.
— Jenna Ellis (@JennaEllisEsq) December 3, 2020
Mme Ellis a également publié une vidéo de Cynthia Johnson, une démocrate de Détroit, où elle demande à une témoin – Jessy Jacob – quel est son « vrai nom ». Mme Jacob a répondu que son nom de famille avait changé après son mariage. Johnson a alors demandé l’orthographe de son nom de jeune fille. C’est la seule question qu’elle a posée.
This is totally unacceptable that a sitting Michigan State Representative would try to intimidate and publicly dox a witness on national television simply because she doesn’t like the witness’s testimony.
Sanctions??? https://t.co/Ygb4PpZ7lh
— Jenna Ellis (@JennaEllisEsq) December 3, 2020
Mme Ellis a suggéré que lors de cette interaction, Mme Johnson « essayait d’intimider et de doxer publiquement une témoin sur la télévision nationale, simplement parce qu’elle n’aime pas son témoignage ».
Jessy Jacob a fait une déclaration devant les législateurs, alléguant, entre autres, que des travailleurs électoraux lui ont demandé d’antidater les bulletins de vote. Elle a décrit ce comportement comme frauduleux et corrompu.
Le bureau de Cynthia Johnson n’a pas répondu à une demande de commentaires.
Dans un autre cas lors de l’audience, Cynthia Johnson a accusé le président du comité sur la réforme et la surveillance du gouvernement, Matt Hall, un républicain, d’avoir permis à des témoins « de venir ici et de mentir », ce qui a incité M. Hall à frapper le marteau à plusieurs reprises et lui dire qu’elle était « hors sujet » plusieurs fois.
??? Watch this witness’s response after Michigan Democratic Rep Johnson accuses anyone the the witnesses of being liars- #MichiganHearings
pic.twitter.com/qRYKXDgIMP— Heather Childers (@HeatherChilders) December 3, 2020
« Chaque témoin que nous avons présenté a fait une déclaration sous serment concernant tous ces faits », a déclaré l’avocat de Trump, Rudy Giuliani, après l’échange.
Une autre observatrice des élections au Centre TCF de Détroit, Hima Kolanagireddy, a déclaré aux législateurs que lors de ses interactions avec les observateurs des élections démocrates et des travailleurs électoraux, le jour du scrutin, elle a fait l’objet d’intimidation alors qu’elle portait une étiquette indiquant qu’elle était avec les républicains. Lorsqu’elle portait une étiquette indiquant qu’elle était indépendante, elle a été traitée différemment.
« D’après la couleur de ma peau, tout le monde pense que je suis démocrate, alors ils viennent me voir et l’une des dames m’a dit : ‘Sortons ces enfoirées.’ Et je lui ai demandé qui étaient les enfoirés [à qui elle faisait référence] […] Quand j’ai sorti mon insigne, elle m’a regardé et m’a dit que j’étais du mauvais côté », a déclaré Mme Kolanagireddy.
Mme Kolanagireddy a ajouté que les démocrates, les avocats de l’ACLU et les travailleurs électoraux ne défiaient que les observateurs républicains, et non les démocrates.
Dans le Michigan, plusieurs responsables républicains ont déclaré avoir fait l’objet de menaces ou de harcèlement depuis l’élection du 3 novembre. Un membre des républicains, membre du Bureau des vérificateurs de l’État, qui n’a pas voté pour certifier l’élection, a déclaré avoir reçu un certain nombre d’appels téléphoniques anonymes, dont certains auraient menacé sa « femme et ses enfants ». Deux membres républicains du Bureau des vérificateurs du comté de Wayne ont également juré avoir reçu des menaces, affirmant qu’un législateur démocrate avait tenté de les doxer.
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