Depuis plusieurs mois, cet habitant de 36 ans est hébergé par un proche dans un immeuble à Clichy (Hauts-de-Seine). Seulement, cette personne ne cesse de s’en prendre à ses voisins, les agressant verbalement et physiquement, au point que ceux-ci, ayant pourtant alerté élus et forces de l’ordre, ne savent plus quoi faire pour régler le problème.
À cause de ce nouveau locataire, les copropriétaires de cet immeuble situé rue Chance-Milly à Clichy vivent un enfer. S’étant installé dans cet appartement en juillet 2022, il est depuis janvier dernier à l’origine de 25 réquisitions de la seule police municipale, rapporte Le Parisien. Les riverains sont dans un désarroi total, obligés de subir insultes, menaces et diverses nuisances sonores de la part de cet individu.
« Ce mec est un fou furieux, on ne sait pas où il va s’arrêter »
Un voisin explique au quotidien francilien avoir déposé deux plaintes au commissariat de Clichy, dont une pour menace, ainsi que plusieurs mains courantes. Il a aussi « effectué des signalements au syndic, alerté la mairie, la police municipale et la police nationale ».
Un jour, ce locataire indésirable a coursé ce même voisin avec une bouteille, qu’il a fini par lui lancer dessus. Depuis, il ne sort plus de chez lui sans une bombe lacrymogène. « Ce mec est un fou furieux, on ne sait pas où il va s’arrêter. La prochaine fois, c’est avec un couteau qu’il va me poursuivre », lance celui qui a également alerté les députés et le premier adjoint chargé de la sécurité sur la situation. « Tout le monde est au courant de ce qui se passe ici », assure-t-il.
« Si je n’étais pas propriétaire, je serais parti depuis longtemps »
Interrogé par nos confrères, le trentenaire qui se considère comme la victime a déclaré : « Je connais la loi et je suis chez moi. » Ce logement, situé au rez-de-chaussée, est un héritage reçu par l’un de ses cousins, commerçant à Clichy. Ce dernier héberge donc en toute légalité ce membre de sa famille, qui est par ailleurs visé depuis peu par une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il ne peut donc pas être expulsé du logement car il n’est pas considéré comme un occupant sans droit ni titre.
Ne sachant plus à quel Saint se vouer, les habitants de cette copropriété ont même signé une pétition. Dès qu’un problème survient, ils essayent également de se prévenir les uns les autres, via des groupes créés sur WhatsApp. « Quand un parmi nous voit qu’il commence à boire, il prévient que ça risque de chauffer », précise au Parisien un voisin. « On est tout simplement désemparés. On ne sait plus vraiment quoi faire. Si je n’étais pas propriétaire, je serais parti depuis longtemps », conclut l’un des résidents. D’autres ont déjà quitté les lieux.
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