Rachid Aït El Hadj, un Marocain de 48 ans a été condamné en 2007 pour terrorisme et déchu de la nationalité française, a été expulsé vers le Maroc, a indiqué samedi Gérald Darmanin. Il était surveillé pour ses relations persistantes avec la mouvance djihadiste.
« Fermeté. Merci aux préfets, policiers, gendarmes et agents des services de renseignement. On se donne du mal, mais les efforts payent pour protéger la France », a tweeté le ministre de l’Intérieur sous un article du Figaro révélant cette expulsion.
Fermeté.
Merci aux préfets, policiers, gendarmes et agents des services de renseignement. On se donne du mal, mais les efforts payent pour protéger la France. https://t.co/GjIEc8lc6p— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 30, 2024
Rachid Aït El Hadj avait été condamné, avec quatre autres hommes (trois Franco-marocains et un Franco-Turc), à huit ans de prison en 2007 pour sa « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste ».
Les cinq hommes étaient notamment jugés pour leurs liens plus ou moins directs avec des membres d’un groupe jihadiste responsable des attentats de Casablanca (Maroc) du 16 mai 2003. 45 personnes avaient été tuées, dont trois Français, et une centaine de personnes blessées dans plusieurs attaques menées contre un restaurant, un hôtel et le local d’une association juive. Ils avaient été libérés entre 2009 et 2011.
Des liens inquiétants
Rachid Aït El Hadj avait toutefois continué d’inquiéter les autorités à sa sortie de détention, étant notamment soupçonné d’avoir entretenu des liens avec l’auteur de l’attentat manqué contre une église à Villejuif en 2015, Sid Ahmed Ghlam, ainsi ainsi qu’avec Larossi Abballa, auteur de l’attentat de Magnanville dans lequel Jean-Baptiste Salvaing et sa compagne Jessica Schneider, tous deux policiers, furent assassinés, précise le Figaro.
Les cinq hommes avaient été déchus de la nationalité Française en 2015 par décrets parus au Journal officiel, sur demande du ministre de l’Intérieur de l’époque Bernard Cazeneuve, malgré un recours devant le Conseil d’État.
La juridiction suprême avait considéré « qu’en raison de la nature et de la gravité des faits de terrorisme commis », « la sanction de déchéance de nationalité n’avait pas revêtu un caractère disproportionné » et que « dans chaque cas, le comportement de l’intéressé postérieurement aux faits ne permettait pas de remettre en cause cette appréciation ».
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