Appréhendé pour des faits de violences conjugales, un praticien du centre hospitalier de Tourcoing soupçonné d’être contaminé par le virus du PCC a volontairement toussé sur les militaires venus l’interpeller.
Les faits ont eu lieu dans la soirée du samedi 28 mars à Cysoing, une commune de près de 5000 habitants située dans l’agglomération lilloise.
Vers 20 h 30, une femme téléphone aux gendarmes pour les prévenir que son mari, âgé de 66 ans, avait tenté de l’étrangler. Médecin au centre hospitalier Dron de la ville de Tourcoing, son époux a rapidement quitté le domicile conjugal après la tentative d’étranglement.
Une fois sur place, les gendarmes apprennent que le mis en cause est en arrêt maladie à la suite d’une suspicion de coronavirus. Sa conjointe affirme qu’il a passé une radiographie des poumons qui a confirmé le diagnostic initial et que son époux est bel et bien contaminé par le virus du PCC.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Vers 21 h 30, le médecin appelle les gendarmes pour signaler qu’il est rentré chez lui et qu’il se tient à leur disposition. Des militaires de la brigade de Pont-à-Marcq équipés de masques et de gants en latex se présentent alors à son domicile.
Trois ans de prison, dont deux ans ferme
Le sexagénaire, qui porte un masque, suit les gendarmes venus l’interpeller sans opposer de résistance. Pendant le trajet vers la gendarmerie, il retire subitement son masque et se met à tousser de manière exagérée en direction des militaires.
« De toute façon, le Covid-19, tout le monde va l’avoir », aurait-il insisté selon France 3. Il refusera de remettre son masque, obligeant les gendarmes à se garer pour le raisonner.
Placé en garde à vue, le suspect a été jugé par le tribunal correctionnel de Lille le lundi 30 mars dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate pour « violences volontaires sur conjoint » et « violences sur les forces de l’ordre ».
Le tribunal l’a condamné à une peine de trois ans de prison, dont deux ans ferme avec mandat de dépôt.
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