Un médecin sud-africain et son équipe ont mis au point avec succès une greffe de l’oreille moyenne pour un patient à l’aide de la technologie 3D pour corriger sa surdité, devenant ainsi le premier au monde à la recevoir. Cette procédure révolutionnaire offre de l’espoir à beaucoup de ceux qui souffrent d’une perte d’audition.
Earlier today Gauteng Health MEC Dr Gwen Ramokgopa visited Steve Biko Academic Hospital, to wish the team luck on conducting the world’s first surgical procedure using 3D-printed middle ear bones.
This surgery may be the answer to conductive hearing loss & middle ear problems. pic.twitter.com/1cQGMXjvR1
— GautengGov (@GautengProvince) 13 mars 2019
Le premier patient à avoir reçu la greffe est un homme de 35 ans qui avait une déficience auditive à la suite d’un accident de voiture qui lui avait endommagé l’oreille interne, selon un communiqué de presse publié par le gouvernement sud-africain. L’opération a été réalisée par le professeur Mashudu Tshifularo et son équipe de la faculté de santé de l’université de Pretoria (UP) à l’hôpital universitaire Steve Biko de Pretoria le 13 mars. À l’aide de la technologie 3D, il a pu recréer les os – le marteau, l’enclume, l’étrier, et les osselets qui composent l’oreille interne, remplaçant ainsi ceux endommagés.
L’opération a été complétée avec succès en une heure et demie, en raison de la gravité de la blessure, selon un rapport du média en ligne Legit.
Faisant allusion au moment où le patient sera en mesure de retrouver son ouïe, Prof. Tshifularo a déclaré : « Les patients retrouveront immédiatement leur ouïe, mais comme ils seront enveloppés dans des bandages, ce n’est qu’après deux semaines, lorsque ces derniers seront enlevés, qu’ils seront capables de faire la différence. »
1) “By replacing only ossicles that aren’t functioning properly, the procedure carries significantly less risk than known prostheses and their associated surgical procedures,” Prof Tshifularo pic.twitter.com/NbnwHSn2Mu
— Gauteng Health (@GautengHealth) 13 mars 2019
« En ne remplaçant que les osselets qui ne fonctionnent pas correctement, la procédure comporte beaucoup moins de risques que les prothèses connues et les procédures chirurgicales associées. Nous allons utiliser du titane, qui est biocompatible, pour cette procédure. Nous utilisons un endoscope pour effectuer le remplacement. La greffe devrait donc être rapide, avec très peu de cicatrices », a expliqué Prof. Tshifularo.
La meilleure partie de l’opération est qu’elle sera disponible pour les patients de tous âges, du nouveau-né au plus âgé.
Au cours de la dernière décennie, le professeur Tshifularo a concentré son doctorat sur la surdité et a eu l’idée d’utiliser la technologie 3D pour recréer tous les os de l’oreille interne qui pourraient être endommagés, rétablissant ainsi l’audition d’un patient.
Steve Biko Hospital conducts world’s first ever middle ear transplant | @Health24com https://t.co/XEa7s2iuGd pic.twitter.com/YPz0Xr79Ow
— News24 (@News24) 14 mars 2019
Le professeur est fier des réalisations de son équipe et, en tant que chef du Département d’oto-rhino-laryngologie (études ORL), à l’université de Pretoria, il réalise l’importance de son travail de pionnier.
« Cela signifie également que nous avons fait quelque chose de nouveau dans le monde et que les gens se souviendront de nous pour cela », a-t-il déclaré. Prof. Tshifularo est le premier spécialiste ORL noir en Afrique du Sud et est considéré comme l’un des meilleurs dans son domaine dans le pays, selon le site Web de l’université.
Le professeur Tshifularo a déclaré que « la technologie 3D nous permet de faire des choses que nous n’aurions jamais pensé pouvoir faire ». Il aimerait rendre cette technologie abordable et cherche des sponsors pour apporter cela à la communauté médicale.
MEC @GwenRamokgopa6 is today at Steve Biko Academic Hospital to give best wishes to a team that will conduct world’s first surgical procedure using 3D-printed middle ear bones. This may be answer to conductive hearing loss, a middle ear problem caused by congenital birth defects. pic.twitter.com/pIJn56LQE1
— Gauteng Health (@GautengHealth) 13 mars 2019
« Parce que nous le faisons dans le pays et que nous allons la fabriquer ici, elle doit être abordable pour nos habitants dans les hôpitaux publics », a déclaré le professeur Tshifularo. « Ce sera très accessible parce que tant que nous pourrons former les jeunes médecins pour qu’ils puissent faire cette opération, ce sera aussi à leur portée. »
Le ministre de la Santé, le docteur Aaron Motsoaledi, exhorte les entreprises et les sponsors à apporter leur soutien à la technologie 3D. « En tant que ministère de la Santé, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider et mobiliser des ressources afin que le professeur Tshifularo reçoive toute l’aide dont il a besoin pour cette innovation de grande envergure », a-t-il déclaré.
The April edition one of Vuk’uzenzele Newspaper is out, read an exclusive interview with Prof Mashudu Tshifularo who conducted a world first middle ear operation at Steve Biko Hospital. https://t.co/b9kvdr9deA@GautengHealth #MonthEndGotMe #FridayFeeling pic.twitter.com/ttIuRGpcNk
— Vuk’uzenzele (@VukuzenzeleNews) 29 mars 2019
Le professeur Tshifularo a précédemment conçu et breveté un certain nombre de dispositifs médicaux utilisés dans le domaine de l’oto-rhino-laryngologie d’aujourd’hui.
L’Afrique du Sud prétend être la première à effectuer une transplantation cardiaque en 1967 par le Dr Christiaan Barnard. Maintenant, ils ont le prestige supplémentaire de la première greffe d’oreille à technologie 3D réalisée par le professeur Mashudu Tshifularo.
Voyez la vidéo :
At Steve Biko Academic Hospital in conversation with Professor Mashudu Tshifularo who, together with his team, developed a pioneering surgical procedure using 3D-printed middle ear bones at the University of Pretoria’s Faculty of Health #WeCare #GautengATWork pic.twitter.com/zRvnJUFeLl
— Gauteng Health (@GautengHealth) 13 mars 2019
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.