Un métro parfumé au melon ? Très peu pour les usagers viennois

Par Epoch Times avec AFP
5 août 2019 12:46 Mis à jour: 5 août 2019 12:54

La régie des transports de Vienne a annoncé lundi renoncer à diffuser différentes fragances dans son métro, cette mesure ayant été loin de faire consensus parmi les usagers à l’issue d’une période de test.

Du citron et du pamplemousse pour l’« énergie », du santal pour la « bonne humeur », de la rose et du melon pour la « relaxation »: la régie Wiener Linien avait diffusé à tritre expérimental toute une palette d’odeurs dans deux lignes de métro en juillet.

Mais après un mois de test, le verdict des usagers est tombé et « une majorité s’est prononcée contre » cette intitiative, par 21.000 voix contre 16.000 lors d’une consultation en ligne, a reconnu la municipalité, qui a précisé que l’expérience en resterait là.

En réalité, il apparaît que « les Viennoises et les Viennois sont satisfaits de l’odeur du métro », a relevé Wiener Linien, qui s’est dit à la recherche constante d’idées innovantes pour promouvoir les transports public, lesquels « apportent une contribution décisive pour la protection du climat ».

L’an dernier, la régie avait imposé avec succès une interdiction de manger dans le métro, de nombreux usagers s’étant plaints de la fréquence d’odeurs de pizza ou de kebab dans les rames.

Mondialement réputé pour sa propreté et sa fiabilité, le réseau de transports urbains de Vienne est emprunté quotidiennement par 2,6 millions d’usagers.

Près de la moitié des 1,9 million d’habitants (822.000 usagers) de la capitale autrichienne dispose d’une carte de transports annuelle, dont les ventes ont flambé après que la municipalité de gauche a abaissé son prix à 365 euros en 2012. Le nombre de cartes annuelles a ainsi dépassé celui des voitures de la capitale.

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.