Un militaire français a été grièvement blessé samedi au Mali dans l’explosion d’une mine artisanale, a annoncé l’état-major des armées confirmant une information de Radio France Internationale (RFI).
« Son véhicule blindé a été frappé par un engin explosif improvisé » lors d’une opération à In Figaren, à l’est d’Ansongo, dans la région du Liptako située aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, a indiqué le colonel Frédéric Barbry à l’AFP.
#Mali On apprend qu’un soldat français qui participe à l’opération Barkhane a été gravement blessé par une mine qui a explosé à côté de son véhicule blindé. pic.twitter.com/Yzo1hnWGYq
— Rebecca Rambar (@RebeccaRambar) 7 décembre 2019
Il doit être évacué vers la France « dans les prochaines heures », a-t-il ajouté, sans plus de précisions.
L’opération antijihadiste française Barkhane, qui a succédé à Serval en 2014, mobilise 4.500 militaires dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l’Europe, en soutien aux armées nationales qui combattent des jihadistes affiliés au groupe djihadiste État islamique (EI) ou à Al-Qaïda.
Mais six ans après le début de l’intervention française, les violences jihadistes persistent dans le nord du Mali et se sont propagées au centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins. Depuis 2012, les hostilités, doublées de violences intercommunautaires, ont fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de civils.
Treize militaires français ont péri le 25 novembre au Mali dans la collision de leurs deux hélicoptères alors qu’ils poursuivaient des jihadistes. Cet accident porte à 41 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, avec l’opération Serval.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.