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Un mois après le décès d’Élisa Pilarski, son compagnon publie un message poignant : « Tu étais ma raison de vivre »

décembre 18, 2019 22:33, Last Updated: décembre 19, 2019 12:37
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Dimanche dernier, le conjoint de la jeune femme a partagé quelques lignes particulièrement émouvantes sur sa page Facebook.

Le 16 novembre, Christophe Ellul découvrait le corps sans vie de sa compagne sur un chemin forestier de la commune de Saint-Pierre-Aigle, dans l’Aisne.

Enceinte de six mois, la jeune femme était sortie promener Curtis, l’un des chiens du couple, dans la forêt domaniale de Retz le jour des faits.

Peu de temps après avoir commencé sa ballade, elle avait appelé son conjoint pour lui demander de la rejoindre en lui expliquant qu’elle était assaillie par plusieurs chiens.

En poste à l’aéroport de Roissy, Christophe Ellul avait aussitôt quitté sont travail pour retrouver sa compagne. Il n’était toutefois arrivé sur place que quarante-cinq minutes plus tard.

L’autopsie de la dépouille d’Élisa Pilarski révèlera qu’elle a succombé à une hémorragie « consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu’à la tête ».

Le 21 novembre, le procureur de la République de Soissons a ouvert une information judiciaire contre X du chef « d’homicide volontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement résultant de l’agression commise par des chiens ».

Près d’un mois après le drame, les investigations confiées aux enquêteurs du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Creil se poursuivent.

Si des prélèvements ADN et salivaires ont été réalisés sur 67 chiens – les 5 chiens d’Élisa et de son compagnon ainsi que les 62 chiens de l’équipage de vènerie Le Rallye La Passion, qui organisait une chasse à courre en forêt de Retz le jour du drame – à la demande du parquet pour tenter « d’identifier le ou les chiens mordeurs », les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs semaines.

Interrogée par les journalistes de L’Union la semaine dernière, la mère d’Élisa Pilarski a déclaré « qu’il faudrait attendre le mois de février pour que les résultats des analyses soient connus ».

Une longue attente qui s’explique par la spécificité des analyses réalisées ainsi que par le nombre important de sujets concernés.

« Je me battrai pour connaître la vérité »

Le 15 décembre, Christophe Ellul a partagé un message poignant d’une quinzaine de lignes sur sa page Facebook. Si le compagnon d’Élisa Pilarski y exprime sa peine et sa douleur, il affirme également qu’il entend se battre afin de lever le voile sur le drame.

« J’aurais voulu être là pour te protéger, comme je te l’avais promis. Et même si je n’avais pu rien faire, je serais au moins parti avec vous, nous serions réunis… Un mois que je pleure et que je fais des allers-retours plusieurs fois par jour au cimetière, que j’allume des bougies devant les photos de toi, de nous », écrit le conjoint d’Élisa Pilarski.

« Je veux te faire revenir et communiquer avec toi, je te parle tous les jours, mais je n’ai aucune réponse. J’ai besoin de toi mon cœur, je suis perdu sans toi. Je te revois sourire, tu étais ma raison de vivre », ajoute-t-il.

Très ému, l’Axonais souligne qu’il fera tout pour savoir ce qui s’est passé le 16 novembre : « Je me battrai pour connaître la vérité mon cœur, pour toi, pour Enzo, pour ta maman. Mais rien ne vous fera revenir. Je dois vivre avec et c’est impossible. C’est au-dessus de mes forces. »

« Je t’aime et je t’aimerai toujours », conclut Christophe Ellul.

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