Un patient du CHU de Limoges est décédé samedi des suites d’un incendie survenu dans la nuit dans l’hôpital qui a fait au moins trois victimes, a-t-on appris auprès de la préfecture de la Haute-Vienne.
« Une personne blessée dans l’incendie est décédée », a déclaré à l’AFP la sous-préfète de Bellac, Françoise Slinger-Cecotti. La victime est un homme de 53 ans secouru « en urgence absolue » par les pompiers et qui avait été placé en réanimation, selon la direction du CHU. Il était hospitalisé dans la chambre où s’est déclaré l’incendie.
Deux autres patientes ont été transférées aux urgences dans la nuit et étaient en « urgence relative » à la mi-journée, selon la préfecture et le CHU. « Une deuxième personne qui était aussi hospitalisée dans le même service est également décédée, sans que l’on sache pour le moment si elle a perdu la vie des suites de cet incendie ou d’autre chose », a ajouté la sous-préfète. Il s’agit une femme de 83 ans qui était prise en charge en soins palliatifs, a précisé l’établissement hospitalier.
Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, s’est rendu sur les lieux, avant de repartir aux alentours de 16h30.
Je leur dirai de vive voix mais tous les éléments montrent que les équipes du CHU, personnels soignants et personnels de sécurité incendie, ont eu des réactions remarquables de courage. Merci aussi aux policiers et aux sapeurs pompiers dont les interventions ont été décisives. https://t.co/KUMAx5MZ1d
— Aurélien Rousseau (@aur_rousseau) October 28, 2023
La continuité de l’activité « n’est pas affectée »
Vers 02h30, le feu a pris dans « la chambre d’un patient, dans le service de chirurgie digestive » au 2e étage de l’un des bâtiments, a indiqué la direction dans un communiqué. Le feu a été rapidement maîtrisé grâce à l’intervention de l’équipe de sécurité de l’hôpital et d’une quarantaine de pompiers. Les 25 patients du service touché par l’incendie ont été transférés dans un autre service de soins, selon la direction du CHU dont la continuité de l’activité « n’est pas affectée ».
L’origine du sinistre n’est pas connue à ce stade. Les lieux sont fermés et ne sont pas accessibles à la police technique et scientifique en raison de l’amiante présente dans le bâtiment. « L’enquête ne peut pas pour le moment démarrer », avait-on indiqué précédemment à la préfecture.
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