Les États-Unis reconnaissent la liberté de religion comme un droit inaliénable et s’engagent à la promouvoir et à la protéger pour tous.
En tant que premier défenseur mondial du droit à la liberté de culte, les États-Unis condamnent fermement et tiennent pour responsables les nations et les acteurs non étatiques qui rejettent et violent cette liberté fondamentale.
À l’appui de cette mission, le 12 mai 2021, le ministère des Affaires étrangères des États-Unis a publié le 23e rapport annuel sur la liberté de religion dans le monde, conformément à la loi de 1998 sur la liberté de religion dans le monde (IRFA). Ce rapport décrit le statut de la liberté religieuse dans chaque pays, les politiques gouvernementales violant les croyances et les pratiques religieuses, ainsi que les politiques américaines visant à promouvoir la liberté religieuse dans le monde. Chaque année, le rapport est présenté au Congrès américain.
Étant donné que plus de 80 % de la population mondiale vit dans des pays où le droit de pratiquer librement sa religion est fortement ou sévèrement restreint, le rapport sur la liberté de religion dans le monde est un outil essentiel pour les gouvernements, les communautés religieuses, les activistes et autres pour défendre la liberté de religion. Le récent rapport 2020 comprend près de 2 400 pages d’informations compilées par les ambassades des États-Unis, les représentants des gouvernements étrangers, les groupes religieux, les organisations non gouvernementales et les défenseurs des droits de l’homme.
Daniel Nadel, directeur du Bureau de la liberté religieuse internationale pour trois administrations présidentielles consécutives, a récemment souligné les thèmes suivants que l’on retrouve dans le rapport 2020.
Premièrement, la criminalisation de la parole et d’autres formes d’expression ne fait pas progresser « l’harmonie religieuse » ni ne « combat l’intolérance ». M. Nadel s’est dit particulièrement préoccupé par les lois sur le blasphème, la réglementation des tenues religieuses et les lois qui criminalisent l’évangélisation et restreignent l’éducation religieuse des enfants.
Deuxièmement, les gouvernements aliènent les communautés en réglementant de manière extrême la religion et l’expression religieuse, notamment par des lois d’enregistrement, des restrictions sur le matériel religieux, des arrestations, du harcèlement et de la censure en ligne. Selon M. Nadel, une telle oppression excessive accroît la possibilité que les citoyens recourent à la violence pour défendre leurs convictions.
Outre le rapport annuel, l’IRFA prévoit que le président désigne tout pays qui viole gravement la liberté de religion comme un « pays particulièrement préoccupant ». Il s’agit de pays dans lesquels le gouvernement a « commis ou toléré des violations systématiques, continues et flagrantes de la liberté de religion ».
Le 2 décembre 2020, l’administration Trump a désigné la Birmanie, la Chine, l’Érythrée, l’Iran, la Corée du Nord, le Pakistan, l’Arabie saoudite, le Tadjikistan, le Turkménistan et, pour la première fois, le Nigeria, comme pays particulièrement préoccupants. Le rapport sur la liberté religieuse internationale détaille les violations de la liberté religieuse qui ont lieu dans chacun de ces pays.
Par exemple, au Nigeria, la régression de la liberté religieuse dans le pays résulte de violations commises par des acteurs étatiques et non étatiques. En 2020, les autorités nigérianes ont arrêté et condamné deux personnes pour blasphème. Les personnes condamnées ont reçu de lourdes peines d’emprisonnement de longue durée et la peine de mort. En outre, des groupes terroristes, dont Boko Haram et Daech-Afrique de l’Ouest, ont mené de nombreuses attaques violentes et des enlèvements contre des cibles religieuses et civiles. Le rapport note également que les bergers fulanis, majoritairement musulmans, et les agriculteurs, majoritairement chrétiens, ont continué à s’affronter violemment, près de 2 500 décès de civils étant attribués aux attaques des bergers fulanis musulmans.
En Iran, le gouvernement réprime de plus en plus les minorités religieuses tout en soutenant l’extrémisme religieux à l’étranger. Des amendements au code pénal islamique ont été adoptés l’année dernière. Ils stipulent que les personnes coupables de « manipulation psychologique déviante » ou de « propagande contraire à l’islam » sont passibles d’amendes, d’emprisonnement, de flagellation ou de condamnation à mort.
En Chine, la liberté de religion et les croyances menacent le contrôle total et l’autorité du Parti communiste chinois dans le pays. En conséquence, le Parti communiste chinois continue de persécuter les croyants et d’exercer un contrôle sur les pratiques religieuses. Selon le rapport, « le gouvernement a poursuivi sa campagne 2019-2024 de ‘sinisation’ visant à aligner toutes les doctrines et pratiques religieuses sur la doctrine du PCC, en exigeant des séances d’endoctrinement, en surveillant les services religieux, en exigeant au préalable son approbation des sermons et en modifiant les textes religieux, y compris, selon les médias, les récits de la vie de Jésus, afin de souligner la loyauté envers le PCC et l’État ».
Tragiquement, la persécution et la répression religieuses sont des réalités quotidiennes dans le monde entier. Il est dans l’intérêt de l’Amérique de défendre la liberté religieuse internationale par le biais de la politique étrangère, de la diplomatie et du plaidoyer. Les efforts déployés par le Bureau de la liberté religieuse internationale pour demander des comptes à ceux qui violent la liberté de religion sont essentiels.
Les États-Unis ont montré à maintes reprises que les Américains ne resteront pas les bras croisés lorsque des gens sont tués, emprisonnés ou torturés en raison de leur foi. Le Rapport sur la liberté religieuse dans le monde est un outil essentiel pour les gouvernements et les activistes pour faire avancer et défendre la liberté religieuse dans le monde.
De Gingrich360.com.
Callista Louise Gingrich est une femme d’affaires, une auteure, une productrice de films documentaires et une diplomate qui a occupé le poste d’ambassadrice des États-Unis auprès du Saint-Siège de 2017 à 2021.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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