Une enfant d’à peine 2 ans devient l’une des plus jeunes personnes en Grande-Bretagne à avoir subi une ablation d’ovaire, dans le cadre d’une opération pour lui permettre d’avoir la possibilité d’avoir des enfants plus tard alors que l’opération et le traitement du cancer peuvent la rendre stérile.
Lorsque la mère a emmené sa fille, Esme Todd, chez le pédiatre pour ce qu’elle pensait être de la « constipation » en juin, les médecins lui ont diagnostiqué un néphroblastome, un type de cancer du rein.
« Nous n’y sommes allés que parce qu’elle avait de la difficulté à aller aux toilettes », a raconté Megan Edwards au Daily Mail le 15 septembre.
« Le médecin de famille a remarqué que son ventre était un peu gonflé et l’a envoyée subir de nombreux tests », a-t-elle ajouté.
« C’était effrayant d’apprendre qu’elle avait une tumeur à l’intérieur d’elle, ce n’est tout simplement pas le diagnostic qu’on imagine recevoir pour un enfant de 2 ans, j’étais abasourdie », a ajouté la mère de famille âgée de 28 ans, originaire de la ville de Swindon.
Elle a expliqué aux journalistes que le traitement nécessaire pour sauver la vie de sa fille pourrait la rendre stérile, alors les spécialistes lui ont suggéré non seulement d’enlever le rein cancéreux, mais aussi un de ses ovaires.
L’ovaire serait congelé et stocké, pour donner à sa fille la possibilité d’une grossesse in vitro en utilisant ses propres ovules quand elle voudrait fonder une famille.
« Ça a été une grande surprise quand ils ont dit qu’ils lui retireraient un ovaire, parce qu’elle est très jeune. Je ne comprenais même pas de quoi il s’agissait (avec le rein), mais les médecins nous ont expliqué que le traitement dont elle avait besoin pouvait signifier qu’elle ne pourrait jamais avoir d’enfants à elle », a raconté la mère.
« Ce n’est pas quelque chose qui m’avait traversé l’esprit. »
Mais, a-t-elle ajouté, « c’était très rassurant après qu’on me l’a expliqué, si on planifie son avenir, c’est qu’il y a un avenir à planifier, alors peut-être que le cancer n’était pas aussi effrayant que nous le pensions ».
Esme a subi une intervention chirurgicale pour enlever la tumeur de son rein il y a deux semaines, et les chirurgiens lui ont aussi enlevé un de ses ovaires au même moment.
Ils ont découvert que le cancer s’était propagé à son poumon, mais comme il a été détecté tôt, ils espèrent qu’un traitement intensif de chimiothérapie le réduira.
Pendant l’opération, la mère se souvient s’être sentie chanceuse de penser qu’il y avait de l’espoir.
« Elle a encore beaucoup de chemin à parcourir, mais nous et ses médecins avons l’espoir qu’elle se rétablira complètement. »
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