Un père athée est transformé par une vision céleste lorsque son fils est retiré du respirateur artificiel

Une famille, qui a perdu son fils de 2 ans à la suite de complications respiratoires causées par le virus de la grippe il y a 11 ans, a confié que ce que Dieu a fait dans leur vie, et dans la vie des autres à travers leur fils, n’était rien de moins qu’un miracle.

Autrefois athée, Darin Hamm raconte comment une vision céleste l’a transformé et l’a conduit sur le chemin de la foi alors que son fils Griffin n’avait plus que quelques heures à vivre avant d’être débranché.

Un enfant surdoué

Darin et son épouse, Jennifer, soulignent que leur fils Griffin, un petit garçon aux yeux brillants et aux cheveux blonds bouclés, était « un enfant heureux, enjoué et observateur qui aimait ce que tous les petits garçons aiment : les tracteurs, les voitures et être dehors avec son papa ».

« Il nous a fallu sept ans pour le concevoir », ont dit ses parents à Epoch Times, « et il était un cadeau de Dieu. »

Affronter les épreuves dans le mariage et dans la foi

Bien que l’éducation de leurs deux fils, Griffin et Dylan, l’aîné, se soit déroulée sans problème pour Darin et Jennifer, le père de trois enfants dit qu’ils ont traversé une période très difficile au cours de leur mariage.

Jennifer décrit que son mari avait des excès de colère et de frustration à cette époque. Il n’était pas rare qu’il ait une altercation avec quelqu’un qui le contrariait au magasin ou dans la communauté. Il était souvent imprévisible et on lui avait conseillé de penser au divorce. Cependant, elle a lutté et a trouvé l’espoir dans sa foi.

D’autre part, Darin affirme qu’il était fier d’être un athée et qu’il « détestait les chrétiens », estimant qu’ils n’étaient pas authentiques généralement et que ceux qu’il connaissait étaient corrompus. Il dit avoir souvent eu affaire à des personnes qui prétendaient croire en Dieu, mais ne menaient pas une bonne vie.

En tant que propriétaire d’une grande entreprise dans la région du centre de la Pennsylvanie, dans une région où beaucoup professent la foi, il se sentait souvent découragé par leur comportement et en était d’autant plus irrité.

Ainsi, lorsque Jennifer visitait des églises, à la recherche d’un lieu où Griffin pourrait être baptisé, Darin lui disait qu’elle courait après « l’homme invisible » faisant référence à un Dieu dont il ne croyait pas en l’existence.

Une expérience du paradis et une vision de l’éternité

Cependant, lors d’une froide journée en janvier 2011, les choses ont pris une tournure inhabituelle pour la famille. Lorsque Griffin a été placé sous assistance respiratoire pendant plusieurs jours à la suite d’une détérioration imprévue de sa capacité à respirer, Darin a vécu une expérience qui a changé le cours de sa vie.

La famille était alors à l’hôpital depuis quatre jours et on lui a annoncé que Griffin était en état de mort cérébrale et qu’on allait le débrancher dans les 24 heures suivantes.

« J’ai dit aux médecins que je ne voulais pas avoir à deviner à chaque fois que quelqu’un entrait dans la pièce s’ils allaient le faire, j’avais besoin qu’ils fixent une heure », se souvient Darin. « Il était 16 h 30 lorsque nous avons eu cette conversation, ils ont dit qu’ils le débrancheraient le lendemain à 16 h 30. »

L’équipe médicale de Griffin a dit aux deux parents qu’ils allaient enlever les bandages sur sa tête et leur ont donné la permission de s’allonger avec lui. Darin a observé Jennifer qui s’est allongée avec son fils pendant des heures, sachant qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps à passer avec lui.

À 11 heures, elle a dit : « Je me sens coupable, je n’ai pas partagé », raconte Darin. « Elle s’est levée et je me suis couché avec lui. »

Cependant, pour Darin, les dernières heures avec Griffin ont été complètement différentes. Alors qu’il s’allongeait pendant 30 minutes, tout ce qui l’entourait devenait plus sombre à chaque minute qui passait, a-t-il expliqué.

« Je n’ai pas pu le réconforter du tout. C’était trop pour moi », a-t-il dit. « C’était la première fois de ma vie que quelque chose était trop. Je me suis assis sur une chaise, je l’ai regardé et j’ai dit à haute voix : Je ne suis pas assez homme. Je ne peux pas réconforter mon propre fils, alors qu’il ne lui reste que 14 heures à vivre. »

Ne voulant pas abandonner, il a cependant essayé de trouver le courage de s’allonger à nouveau avec Griffin. Finalement, la troisième fois qu’il s’est allongé avec lui, Darin lui a caressé les cheveux et lui a pris la main comme pour une poignée de main. Il se rappelle lui avoir dit : « Je n’ai même pas pu t’apprendre à serrer la main, Griffin. »

Ce qui s’est passé ensuite a été une expérience transformatrice qui a changé la vie de Darin à jamais. Voici ce qu’il a raconté :

« Juste là, à ce moment, j’étais parti. Comme … soulevé hors de mon corps … parti. Je voyageais avec lui. Il était devant moi et il regardait derrière moi. Il avait sa main droite derrière lui, et ma main gauche tenait sa main. Nous voyagions. Ça semblait rapide, mais ce n’était pas le vent. Je ne voyais que du bleu, et il y avait une communication avec moi. Je recevais beaucoup d’informations de ce qui semblait être l’atmosphère.

« Ma première réaction à l’égard de Griffin a été de dire : ‘Je ne peux pas croire que cela se produise,’ et il me regardait, son sourire était si grand et il était si vivant. Mais lorsqu’il détournait le regard, je devenais très malade, comme lorsque j’avais l’impression de ne pas être assez fort pour le réconforter. Puis, il me regardait à nouveau, et ce sentiment disparaissait. C’était si intense… l’amour que je ressentais, et puis il détournait le regard. La troisième fois qu’il a détourné le regard, j’étais tellement malade et écoeurée par mon propre sentiment de ne pas être à la hauteur, que je me suis dit : ‘Tu dois t’endurcir. C’est un moment rare que tu as avec ton fils. Il est vivant.’ Cette fois, Griffin m’a regardé et il a ri. Il connaissait mes pensées, et il les connaissait profondément. Il a rit et a dit : ‘Papa, tu n’es pas malade !’  Je savais tout ce qu’il voulait dire à ce moment-là, spirituellement et émotionnellement. Je n’étais PAS malade !

« Et puis… j’ai fait l’expérience de l’amour de Dieu. Il était partout. Il était le bleu que je voyais, et m’englobait totalement. Je pouvais voir les choses que j’avais faites dans ma vie, les choses que je pensais être de bonnes décisions, mais qui ne l’étaient pas. Je pouvais voir les décisions commerciales que j’avais prises et qui étaient si mauvaises, parce que je les avais prises d’un point de vue égoïste. J’étais censé être le gardien de mes frères. Je ne m’étais pas préoccupé des gens comme j’aurais dû le faire. J’ai senti que Dieu disait qu’il avait mis des gens dans ma vie pour que je prenne soin d’eux, mais je ne l’avais pas fait. Je voyais ces choses se dérouler et Dieu me les montrer d’une manière très paisible et affectueuse, pas d’une manière critique. C’était dur, mais si tendre en même temps. Tout avait un sens.

« Je pouvais voir l’éternité et la voir précisément. C’était en dehors du temps. Il était très clair pour moi que Griffin, en deux ans, avait fait plus que ce que la plupart des hommes en cent ans pourraient faire. Sa vie était vraiment précieuse et accomplie.

« Nous sommes arrivés à ce qui semblait être la fin et j’avais l’impression que Griffin voulait me présenter à quelqu’un. Il a porté son attention ailleurs et m’a regardé de nouveau. Ensuite, il m’a demandé, ‘Papa, je peux rester ?’ C’était une question de oui ou de non. Je savais que je pouvais dire non, et qu’il aurait été vivant à mon retour. C’était clair comme de l’eau de roche. Mais vous savez ce que j’ai dit ? J’ai dit bien plus que ‘Tu peux rester’. J’ai dit : ‘Ouah, mon fils, bien sûr, tu peux rester !’ »

Darin se souvient clairement qu’au moment où il a prononcé le mot « ouah », il était de retour dans son lit à l’hôpital, serrant la main de son fils et que, à ce moment-là, tout était « vraiment terminé ».

« Cet amour, que j’ai ressenti là-bas au ciel… Il était clair que tout ce que je pourrais jamais faire avec tout l’amour que je pourrais jamais rassembler était un dixième de un pour cent de l’amour que j’ai ressenti que Dieu avait pour moi », a confié Darin au sujet de sa profonde expérience.

Des vies transformées en prenant conscience de l’amour de Dieu

Lorsque les médecins sont arrivés pour débrancher Griffin, Darin a ressenti une « paix incroyable ». Jennifer se souvient qu’elle savait que quelque chose, à ce moment-là, était différent, car il réconfortait tout le monde.

« Je n’étais pas aussi affecté par ce qui se passait parce que ma réalité était ce qu’on m’avait montré au ciel », a expliqué Darin. « Onze ans plus tard, c’est ma réalité. Je ne savais pas si ce que j’avais vécu allait en quelque sorte s’estomper, ou si la connaissance et le souvenir de ce que j’avais vu allaient s’effacer. »

Son cheminement vers la foi a peut-être été différent de celui d’autres personnes et s’est fait de manière plutôt « spectaculaire et instantanée ». Cependant, il pense que sa foi est plus forte que jamais maintenant.

Jennifer se souvient que, dans les semaines qui ont suivi le décès de Griffin, son mari ne cessait de répéter cette phrase : « La vie est faite d’amour et de relations. »

Darin croit que ce sont les mots qui lui ont été donnés lorsqu’il a fait l’intense expérience d’une vision céleste. Cette rencontre a fait de lui un homme complètement différent qui a eu un désir soudain insatiable de lire la Bible et d’apprendre tout ce qu’il pouvait sur Dieu.

Il s’est engagé dans une voie où il voulait faire connaître Dieu à tout le monde, réparer les relations passées et arranger les choses avec les personnes dans sa vie. Tout le monde était surpris et n’arrivait pas à croire à quel point il avait changé, passant d’une personne colérique et versatile à une personne patiente, chaleureuse, courtoise et attentionnée.

« Cela fait 11 ans, et je vois comment il a totalement changé, comme une nouvelle création », a dit Jennifer. « J’ai recommencé à aimer mon mari, en le regardant aimer Jésus et aimer les autres. »

Un but redéfini

Au fil des ans, ce n’est pas seulement la vie de Darin qui a changé, son principal objectif est maintenant de partager l’amour de Dieu avec les autres.

Il veut que les gens sachent que le « Paradis » existe et que l’amour de Dieu pour nous est indiscutable. Il croit que la vie est courte et que notre but est d’aimer et de servir Dieu et autrui.

Dans le but d’aider les autres, Darin parle à ceux qui se posent des questions sur la vie et a développé un service visant à aider les personnes au bord du suicide.

Pour Darin, c’est comme si Dieu lui avait donné la capacité de partager l’espoir avec eux. Il croit fermement que les gens qui sont en crise se retrouvent d’une manière ou d’une autre sur son chemin, afin qu’il puisse les aider à connaître l’amour de Dieu et l’éternité.

Entretemps, Jennifer a continué à recevoir des conseils après le décès de Griffin. Elle se souvient s’être retrouvée encore et encore dans un endroit très triste.

Cependant, un jour, son conseiller lui a dit que rien de ce qu’il pouvait lui dire n’allégerait sa situation, mais il lui a posé une question poignante.

« Il m’a demandé si j’avais reçu des bienfaits dans ma vie », se souvient-elle, « puis il m’a conseillé de commencer à remercier Dieu pour ces bienfaits avant de les perdre. » J’ai donc commencé à me forcer, avant de prier et de passer en revue ma liste de préoccupations et de plaintes, à remercier Dieu pour chaque bienfait dans ma vie et cela a totalement reprogrammé mon esprit.

« Je ne sais pas où nous serions si cela n’était pas arrivé. »

Deux ans après que Griffin a changé son adresse pour le paradis, Jennifer et Darin ont eu la chance de donner naissance à leur fille, Alaina.

Jennifer a quitté son emploi et a commencé à rester à la maison pour  voir sa fille grandir et à en savourer chaque moment.

Dylan, qui aimait Griffin de tout son cœur, est maintenant marié et vit près de chez ses parents. Darin et Jennifer sont très fiers de Dylan et d’Alaina.

« Dieu n’était pas obligé de le faire, mais il a été si généreux. Il m’a aidée à avoir de la joie après toute cette douleur », a dit Jennifer. « Dieu a été si bon au milieu de tout cela. »

L’assurance du bonheur

En janvier de cette année, Jennifer a ajouté un autre poème aux nombreux autres qu’elle a écrits pour son fils. Griffin aurait eu 13 ans.

« J’ai beaucoup de questions, mais quand j’arriverai au paradis, cela n’aura plus d’importance. Je crois que le plan de Dieu est plus grand que le mien », a ajouté la mère de trois enfants. « C’est une si petite partie de la vie. Le paradis est éternel. Tout cela n’est qu’un clin d’œil. »

Les parents expriment avec confiance qu’ils savent que Griffin est avec le Seigneur, et qu’ils le rejoindront tous un jour et, cette fois, ce sera pour l’éternité.