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Après avoir adopté un petit garçon né sans fémurs, la manière de percevoir la vie de cette dame change énormément

octobre 15, 2018 16:48, Last Updated: avril 5, 2019 19:48
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Chelsea Zeleny-Floro et son mari vivent à The Woodlands au Texas. Ce couple avait déjà une fille et un fils autiste lorsqu’ils ont adopté une petite fille en 2016. Ils avaient beaucoup de boulot avec trois enfants et ne s’attendaient certainement pas à accueillir un autre bébé, jusqu’à ce qu’ils voient un appel désespéré sur Facebook.

« Un enfant à l’hôpital depuis deux mois et demi ne trouve pas de foyer. Il n’a pas de fémurs et est considéré comme médicalement fragile  », se souvient avoir lu Mme Zeleny-Floro dans le message. « L’hôpital dit qu’il ne lui reste que quelques jours avant de DEVOIR le laisser sortir à cause du manque d’espace. »

C’était un plaidoyer qu’elle ne pouvait ignorer, même après en avoir décidé autrement avec son mari au tout début. Elle a réfléchi et a décidé de passer le coup de fil. Une infirmière, qui avait elle-même adopté trois enfants ayant des besoins spéciaux, lui a répondu et lui a parlé pendant ce qui semblait être des heures. À la fin de leur conversation, Mme Zeleny-Floro a accepté d’accueillir l’enfant.

« Je pense qu’il est impossible de savoir dans quoi on s’embarque lorsqu’on devient une famille d’accueil », a-t-elle confié à Love What Matters.

Mme Zeleny-Floro était terrifiée quand ils l’ont amené à la maison. En plus de ne pas avoir de fémurs, le bébé n’avait pas de hanches. Il avait une double bande amniotique autour des deux pieds, son crâne était déformé parce qu’il était resté allongé dans un lit d’hôpital pendant deux mois et demi.

« Pourrais-je vraiment y parvenir ? », se demanda-t-elle.

Dans les mois qui ont suivi, Mme Zeleny-Floro s’est rendu compte qu’il ne serait pas facile d’élever ce bébé.

« Il pleurait beaucoup », se souvient la mère. « Il était tout le temps malade, ne dormait jamais, avait continuellement des rendez-vous médicaux et peu de recours. »

Les médecins lui ont offert une gamme complète de pronostics, allant de l’immobilisation en fauteuil roulant pour le reste de sa vie à la nécessité de porter une prothèse, en passant par la possibilité de jouer au football au lycée.

« Aussi déroutant que cela puisse paraître, rien de tout cela n’avait d’importance », a-t-elle écrit. Ce qui importait, c’est qu’ils commençaient à ouvrir leur cœur et qu’ils commençaient à l’aimer.

Un jour, leur travailleuse sociale leur a dit que le placement en famille d’accueil, qu’ils offraient actuellement, n’allait pas fonctionner et leur a demandé s’ils étaient prêts à l’adopter. À ce moment-là, ils savaient déjà que la réponse était « oui ».

Ils ne s’attendaient pas non plus à le voir faire des progrès fulgurants auquel on ne s’attendait pas du tout.

Ils ont baptisé le bébé Charlie, du nom du défunt grand-père de son mari, il a été officiellement adopté le 15 novembre 2017. « Il n’était plus un cas dans le système, un problème médical ou un pronostic, il n’était finalement et simplement que Charlie. »

Après l’adoption, Charlie a commencé à ramper différemment sur ses pieds, utilisant ses mains pour s’équilibrer. Il semblait déterminé à faire ce que les autres enfants pouvaient faire. Le jour de son deuxième anniversaire, Charlie s’est levé et a fait six pas sans utiliser son trotteur, ce qui n’était pas censé se produire.

La famille a été surprise et cela leur a ouvert les yeux sur les attentes qu’ils avaient envers autrui.

« Nous avons aussi appris à ne jamais définir quelqu’un par un handicap ou à le limiter à ce qu’il ‘ne devrait pas être capable de faire’ », a dit Mme Zeleny-Floro.

Le fait d’avoir Charlie a changé leur définition de « handicapé » et elle espère que d’autres parents en parleront à leurs enfants et leur en feront part. « Dites-leur que chaque personne est un être bien spécial, a-t-elle confié à Love What Matters, et que ce n’est pas parce que quelqu’un ne te ressemble pas ou n’agit pas comme toi qu’il doit être traité différemment. »

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