Le photographe David Robertshaw ne cesse de s’intéresser à ces petites créatures rousses curieuses et comiques. L’adorable écureuil roux aux yeux brillants et à la queue touffue a quelque chose de particulier.
Au Royaume-Uni, les écureuils roux peuplent encore des régions comme l’Écosse et la Cumbria, alors qu’au sud, ils ont été envahis par les écureuils gris et noirs. C’est l’une des raisons pour lesquelles David Robertshaw, 43 ans, s’intéresse à ces adorables rongeurs arboricoles de couleur rouille. Une autre raison est leur côté divertissant.
« Ils sont assez imprévisibles et uniques dans leur comportement, c’est donc un plaisir de les photographier et de les observer en général », a-t-il déclaré à Epoch Times.
Il se rend souvent de son domicile à Halifax jusqu’à la forêt de Whinfell pour les photographier. David Robertshaw recherche toujours quelque chose d’un peu différent du quotidien dans ses photos d’animaux sauvages.
« Ce qui m’inspire, c’est que l’on peut capturer un moment dans le temps que l’on ne reverra jamais », explique-t-il. Son objectif est de capturer quelque chose auquel les gens peuvent s’identifier, qui suscite des émotions et dont ils se souviendront.
Il cherche des choses qui feront dire aux gens : « Cool ! Je n’ai jamais vu ça auparavant. »
C’est pourquoi il emporte souvent quelques petits accessoires supplémentaires lors de ses expéditions photographiques, dans l’espoir de capturer des scènes de petits écureuils roux interagissant avec des objets improbables.
Ces objets varient : des petits chariots de supermarché aux minuscules parapluies, des barbecues très petits à un mini-green avec de jolis clubs de golf. À l’occasion, il transporte même un deuxième appareil photo et un trépied dans l’espoir de surprendre les créatures curieuses en train de prendre quelques photos – ou du moins d’en avoir l’air.
Bien entendu, le véritable défi consiste à faire en sorte que ses amis à fourrure de la forêt interagissent avec les messages humains et semblent les utiliser comme nous le faisons nous-mêmes.
« Ils sont très curieux », explique David Robertshaw. Donc, si vous laissez quelque chose dans leur coin pendant suffisamment longtemps, « ils iront voir ce que c’est, quel qu’il soit, et c’est pourquoi cela a tendance à marcher quand vous y mettez des accessoires ».
« Ils vont fouiner un peu et jeter un coup d’œil pour voir ce qui se passe ».
Mais c’est plus facile à dire qu’à faire.
Le photographe doit se lever avant le lever du soleil pour prendre les photos qu’il souhaite. « Ils auront probablement très faim, c’est donc le bon moment pour les voir », explique-t-il. Après avoir atteint l’endroit de la forêt où il s’attend à ce qu’ils se rassemblent, il installe normalement deux accessoires pour augmenter ses chances. Puis, après avoir déposé quelques noix en guise d’appât, il se camoufle et, à partir de ce moment-là, il s’agit d’attendre.
Au milieu des gazouillis d’oiseaux, il entend des bruissements dans la cime des arbres. Les cris révélateurs des écureuils roux ne tardent pas à retentir. Les écureuils roux ont tendance à se poursuivre entre eux, mais sont plus timides en présence d’humains.
« Ils savent que vous êtes là, mais ils se méfient. » « J’ai découvert que lorsque je restais assis suffisamment longtemps – normalement environ deux heures – avec la caméra, sans être actif, ils s’habituaient en quelque sorte à ce que vous fassiez partie de leur environnement ».
Il attend en position, et il peut obtenir un cliché, ou pas. Si les écureuils roux font quelque chose qui ressemble à ce que font les humains, David Robertshaw prend une série de photos.
Il peut y avoir – et c’est souvent le cas – un ou deux clichés qui, avec de la chance, semblent particulièrement intéressants.
Les écureuils roux lui donnent régulièrement satisfaction, dit-il, mais pas toujours. Très souvent, David Robertshaw repart bredouille. Mais cela fait partie du plaisir et du défi.
« Je pense que ce que j’aime, c’est le défi que cela représente, parce que ce n’est pas facile. Si quelque chose n’est pas facile, je l’apprécie », a-t-il déclaré. « J’y retournerai et je ferai des visites régulières et, en fin de compte, j’obtiendrai peut-être ce que je cherche à obtenir ».
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