Au moins un pont reliant la Crimée annexée et une région du sud de l’Ukraine partiellement occupée par les forces russes a été endommagé par une frappe ukrainienne, ont indiqué jeudi les autorités locales russes.
« Dans la nuit, une frappe a touché le pont de Tchongar. Il n’y a pas de victimes », a déclaré le gouverneur russe de la Crimée annexée, Sergueï Aksionov, ajoutant que les dégâts étaient en train d’être évalués et appelant les habitants au calme. Ce pont permet de relier la Crimée annexée par Moscou en 2014 à une zone de la région ukrainienne de Kherson occupée par les forces russes.
Cette frappe rapportée par les autorités russes intervient alors que les forces ukrainiennes mènent depuis début juin des actions offensives sur plusieurs secteurs du front, notamment dans le sud de l’Ukraine.
D’autres infrastructures touchées ?
La Crimée sert notamment de base arrière logistique aux forces russes déployées dans le sud de l’Ukraine. Si M. Aksionov n’a mentionné qu’un seul pont touché, un responsable de l’occupation russe à Kherson a fait état de plusieurs infrastructures touchées, sans donner de détails.
Les forces de Kiev ont « bombardé des infrastructures civiles : des ponts à la limite administrative entre la région de Kherson et la Crimée près de Tchongar », a déclaré Vladimir Saldo, installé par Moscou à la tête des zones occupées à Kherson.
Il a publié des photos montrant un même pont dont la chaussée est creusée par un cratère et affirmé que, selon les « premières estimations », les forces de Kiev ont utilisé des missiles britanniques Storm Shadows.
Il n’était pas possible de vérifier ces affirmations de manière indépendante. La Crimée est régulièrement visée par des attaques ukrainiennes, notamment de drones. En octobre 2022, une puissante explosion avait gravement endommagé le seul pont reliant directement la Crimée annexée à la Russie.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.