Trois étudiants ont passé le week-end chez Vincent Laubert, un agriculteur des Écorces dans le Haut-Doubs. Une expérience inoubliable pour ces jeunes qui poursuivent leurs études, enfermés dans de minuscules logements en raison de l’épidémie de coronavirus.
Le week-end du 6 et 7 février 2021, trois étudiants ont eu la chance de partir à la découverte du Haut-Doubs, relate France Bleu. Vincent Laubert, un agriculteur des Écorces près de Maîche, leur a offert ce bol d’air, loin des grandes villes. En voyant combien la situation était compliquée pour les jeunes en cette période de crise sanitaire, l’agriculteur a décidé de proposer à trois jeunes un week-end à la ferme.
Parmi les trois étudiants, Mauricio, d’origine béninoise, est étudiant en ressources humaines et habite dans un petit appartement du quartier Planoise à Besançon, Jean, lui, poursuit ses études dans le secteur commercial, également à Besançon. Quant à François, il est venu tout droit de Paris où il vit dans un petit appartement.
Mauricio a vécu ce week-end de façon très intense. Il a pris de nombreuses photos et s’estime « très chanceux ». « Cela va être difficile de rentrer, mais il faut, malheureusement. Je souhaite à tous les étudiants de découvrir ce patrimoine remarquable », a-t-il confié à France Bleu. Habituellement, Mauricio n’est pas logé à la même enseigne. « Les cours en visio, la solitude, ça n’a pas été facile au quotidien, tout se répète sans perspective », reconnaît l’étudiant, ajoutant à propos de ce week-end nature : « On est dehors, on vit, on revit ! »
Un week-end effectivement placé sous le signe des balades, mais aussi des rencontres, comme ça été le cas avec le fromager, l’horloger ou encore le musicien, tous voisins de Vincent. Bien évidemment, les étudiants ne sont pas repartis sans goûter les spécialités de la région, à savoir la saucisse de Morteau, le comté, le Pontarlier, sans oublier les vins du Jura. « C’est passionnant. On a bien rigolé, on a rencontré des gens, on a goûté plein de choses… » a souligné Mauricio.
Il va sans dire que cette initiative va prendre son envol, étant donné le succès qu’elle a recueillis. Et Vincent est le premier à souhaiter « que cela se généralise ». L’agriculteur a expliqué que cela faisait du bien « à tout le monde », ajoutant : « Il y a de la demande, c’est sûr, même en dehors de la crise sanitaire. » En tout cas, Vincent et les trois étudiants comptent bien se revoir en septembre tellement les quatre hommes se sont bien entendus. Vincent les avait sélectionnés parce qu’ils étaient les trois premiers à répondre à sa proposition. Il avait en effet « choisi de ne pas choisir ».
En outre, une page Facebook intitulée L’étudiant et le bol d’air a été créée pour recueillir des annonces similaires à celle de Vincent. Et tout comme lui, si d’autres ont des solutions pour « sortir les étudiants de la morosité et créer du lien entre la ville et la campagne », France Bleu propose de partager ses idées, ses expériences ou ses solutions en les écrivant sur l’outil « Ma Solution ». Le but étant de valoriser les initiatives près de chez soi. « Ma Solution » permet également de donner son avis sur les « solutions » des autres.
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