Xollin est un refuge implanté à Teotihuacan, au Mexique, qui reçoit des cas extrêmes d’animaux abandonnés et maltraités, qu’il a pu répertorier à l’aide de ses réseaux sociaux. Sa mission est de réhabiliter ces chiens pour leur redonner confiance en l’homme.
En onze ans, le refuge Xiollin a accueilli de nombreux chiens abandonnés par leurs propriétaires – pour les cas les moins graves – ou maltraités dans leur propre foyer. Rous Segura, la fondatrice du refuge, a pour objectif de sensibiliser le public « afin de limiter le nombre d’abandons et de mauvais traitements » dans sa ville, a-t-elle publié sur la page Facebook du refuge.
L’association se consacre à la réhabilitation des chiens, tant sur le plan physique qu’émotionnel, afin qu’ils puissent à nouveau sourire et faire confiance aux êtres humains. En outre, beaucoup d’entre eux sont adoptés et trouvent une nouvelle famille.
René, un american staffordshire terrier, est l’un des chiots qui ont dû passer par un séjour au refuge afin de pouvoir continuer à vivre. Âgé de seulement 3 mois, le chiot avait été laissé au refuge en février 2020 avec un mot écrit par Andrés, un garçon de 12 ans.
« Je m’appelle Andrés et j’ai 12 ans. Ma mère et moi avons décidé de le laisser entre vos mains derrière le dos de mon père parce qu’il envisageait de le vendre. Il le maltraite et lui donne des coups de pied. Une fois, il l’a frappé si fort qu’il a blessé sa petite queue. J’espère que vous pourrez l’aider et prendre soin de lui », peut-on lire dans la lettre laissée par le garçon, à côté de l’animal.
Cette histoire est devenue virale lorsqu’elle a été partagée sur les médias sociaux, et le refuge a reçu plus de 350 demandes d’adoption pour René.
« Si tout le monde ouvrait son cœur et sa maison, comme pour ce toutou, TOUS les chiens de notre refuge auraient déjà été adoptés », a commenté Mme Segura dans une publication publiée sur Facebook pour René.
Xiollin compte actuellement 156 chiots, mais certains seront en traitement à vie, que ce soit pour un cancer, une maladie cardiaque ou un handicap, « tous sauvés d’une négligence ou d’une maltraitance extrêmes », a déclaré Mme Segura au média français 30 Millions d’amis.
Un autre cas est celui de Robert. « Il est arrivé deux jours après René, avec une mâchoire cassée », a déclaré Mme Segura. Une personne l’a « frappé à coups de pieds ou de poings alors qu’il dormait ou était allongé », lui blessant gravement la mâchoire. Le refuge a fait en sorte qu’il puisse bénéficier de sa première chirurgie reconstructive à Xiollin.
Dans les cas les plus extrêmes, ces animaux ne parviennent pas à être adoptés, car ils ne peuvent pas surmonter les années de mauvais traitements subis dans leurs foyers précédents. Ainsi, Mme Segura et les bénévoles du refuge reçoivent des dons pour nourrir et traiter médicalement les « chaparros » (traduit en français : les chiens handicapés à leur charge et aux cas lourds).
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