Un responsable des ressources humaines au Ministère de la Culture faisait boire aux candidates à l’embauche des boissons dans lesquelles il glissait des diurétiques (qui augmente la sécrétion urinaire). Son objectif : obliger les postulantes à s’uriner dessus pendant l’examen d’embauche.
C’est une histoire peu banale qui est relatée par Le Canard enchaîné le 29 mai. Une femme y raconte qu’elle répond en 2014 à une offre d’emploi venant du Ministère de la Culture. Elle y rencontre un responsable des ressources humaines. Ce dernier lui propose, banalement, un café « dégueulasse » qu’elle accepte par politesse. Il l’emmène ensuite faire une longue visite du ministère.
Elle est prise soudain d’une envie pressante mais malgré ses suppliques, le RH ne lui indique pas la direction des toilettes et elle finit par s’uriner dessus. Humiliée « comme jamais dans sa vie », elle se demande alors s’il ne lui a « pas collé quelque chose dans le café » et décide d’aller déposer plainte.
5 ans plus tard, elle est recontactée par la direction régionale de la police judiciaire qui lui annonce que les victimes de cet homme se comptent par dizaines. L’examen de l’ordinateur de l’homme a permis de découvrir un tableau Excell où il notait ses rendez-vous et les circonstances dans lesquelles les femmes craquaient (derrière un mur, un meuble, un buisson…).
Les inspecteurs ont finalement compris que l’employé mélangeait des diurétiques aux boissons qu’il proposait. « Il semble que sa jouissance soit d’entendre les autres faire pipi », a confié un des enquêteurs au Canard Enchaîné.
Le journal indique que le parquet de Paris a ouvert en janvier une enquête pour « administration de substances nuisibles », « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « violences aggravées » envers un employé des ressources humaines du ministère de la Culture, qui aurait humilié des dizaines de femmes en les faisant s’uriner dessus.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.