À l’occasion de la réouverture de Notre-Dame de Paris, qui va se dérouler en grande pompe ce samedi, une réplique de la cathédrale vient d’être installée ce vendredi dans le terminal 1 de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Celle-ci a été réalisée par le célèbre chocolatier Valrhona.
Cette œuvre en chocolat monumentale, représentant l’une des cathédrales les plus célèbres du monde, sera exposée au sein du Terminal 1 de l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle à Roissy (Val-d’Oise) jusqu’au 15 janvier prochain, « permettant ainsi au monde entier d’admirer cette prouesse », indique le site Valrhona dans un communiqué.
Un chef-d’œuvre d’environ 80 kilos
Pour le chocolatier drômois, « cette sculpture inédite » rend hommage « à l’architecture gothique emblématique de l’édifice ». Réalisée par Baptiste Moreau, intervenant à l’École Valrhona, « accompagné par l’équipe de l’École Valrhona Paris sous la direction de Thierry Bridron », elle a nécessité « près de 3000 heures de travail, de la conception au montage », nous apprend la firme dans son communiqué.
Ce chef-d’œuvre, pesant environ 80 kilos, mesure 2,20 m de long, 1,50 m de large et 1,40 m de haut. Auprès de France Bleu, Thierry Bridron a souligné la complexité de cette création. « La première chose qu’on a faite, c’est de faire appel à un architecte », a-t-il mentionné. Ayant besoin des mesures de l’édifice religieux, mais aussi et surtout que quelqu’un « numérise tous ces chiffres », le chef exécutif de l’école Valrhona explique avoir fait appel à la société Tandem. La société Hydroprocess a quant à elle géré la découpe avec de l’eau pulsée, précisent nos confrères.
Près de 600 plaques de chocolat
« Nous, notre rôle a été de couler du chocolat dans des plaques de 400 mm sur 600 mm, de les amener à Chalon-sur-Saône. Et ensuite, avec les fichiers numériques, on a découpé comme une maquette, on a découpé toutes nos plaques de chocolat », poursuit Thierry Bridron.
Au total, près de 600 plaques de chocolat ont été coulées. Après quoi, les éléments fabriqués ont été ramenés à Paris pour y être assemblés. « Une fois qu’on a eu tous les éléments, Baptiste Moreau, l’équipe de l’école, se sont mis à coller toutes les pièces les unes aux autres, à les poncer, à les frotter, à les lisser », détaille encore Thierry Bridron.
Dans son communiqué, Valrhona précise que « les sculptures, comme les gargouilles et la rosace, ont été façonnées à la main par les chefs pâtissiers de l’École et Baptiste Moreau, témoignant d’un savoir-faire unique ».
L’aéroport accepte de baisser de 4 °C le terminal 1
Lorsque la pièce a été installée au niveau du terminal 1 de Roissy, la température du lieu était trop élevée. « On s’est aperçu il y a quelques jours qu’on était plus à 24-25 », pointe-t-il, avant d’ajouter que l’école Valrhona a demandé à l’aéroport de baisser cette température, qui doit être de 21 degrés au maximum. L’aéroport a « accepté sans aucune remarque ».
« Ça me fait drôle parce que je me dis que la pâtisserie française et l’école Valrhona arrivent à faire baisser de 4 °C le terminal 1 de Roissy-Charles-de-Gaulle. Vous vous rendez compte, c’est magique », a-t-il conclu avec amusement.
Lorsque l’exposition à l’aéroport de Paris sera terminée, cette pièce deviendra par la suite « une œuvre itinérante ».
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