Un séisme de magnitude 7,4 a secoué jeudi le nord du Chili sans déclencher d’alerte au tsunami, selon l’Institut américain de géophysique (USGS), tandis que les autorités locales n’ont à ce stade pas signalé de victimes ou dommages.
L’épicentre de la secousse s’est produit à 265 kilomètres à l’est de la ville portuaire d’Antofagasta et à quelque 20 km de la ville touristique de San Pedro de Atacama, à une profondeur de 126 km, selon l’USGS. Le Centre sismologique national du Chili a indiqué que le séisme s’était produit à 21h50 (1h50 GMT).
« Un tremblement de terre de moyenne intensité vient de se produire », a écrit sur X le président chilien Gabriel Boric. « J’ai déjà échangé avec le délégué (présidentiel) de la région et, jusqu’à présent, on ne m’a rapporté ni blessés ni dégâts majeurs, mais les équipes sur place sont en train de recueillir des informations », a-t-il ajouté.
M. Boric a précisé que, du fait de la secousse, des glissements de terrains avaient eu lieu et avaient endommagé une route de la zone. Des responsables locaux n’ont en outre pas signalé de dégâts ou de blessés.
Le courant électrique rétabli
« Malgré l’intensité du séisme, il n’y a pas eu de dégâts majeurs. Nous n’avons pas eu d’informations sur l’effondrement de maisons », a déclaré à l’AFP le maire de San Pedro de Atacama, Justo Zuleta. Il a indiqué que le courant électrique avait été coupé puis rétabli quelques minutes plus tard.
Le Chili est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, un alignement de volcans qui enserrent l’essentiel de cet océan, et l’une des zones à la plus forte activité sismique du monde. En 2010, dans la région centre-sud du Chili, un puissant séisme d’une magnitude de 8,8 avait fait 525 morts, dont une centaine tués par le tsunami qui avait suivi.
L’épicentre du tremblement de terre de jeudi a été localisé à environ 80 km de la frontière du Chili avec l’Argentine et à moins de 30 km de la frontière avec la Bolivie.
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